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  • En Corée du Sud, l’épineuse question des funérailles pour animaux domestiques

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     AFP/Relaxnews
    AFP/Relaxnews Agence de Presse

    Beaucoup de Sud-Coréens font le choix d’enterrer leur animal de compagnie, bien que cela soit interdit.

    La mort d’un animal de compagnie oblige les maîtres à se poser des questions concernant la dépouille de leur petit compagnon. Car l'enterrement d’un animal obéit à des règles assez strictes dans la plupart des pays, dont la Corée du Sud. Mais les Sud-Coréens sont nombreux à ne pas les respecter, ce qui inquiète les autorités locales.

    Alors que la natalité est en baisse dans le pays, les Sud-Coréens font l’expérience de la parentalité en prenant des animaux de compagnie. En 2022, ils étaient 25% à en avoir un ou plus, selon le Korea Times qui cite des chiffres du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires Rurales. Ces chiens, chats et autres bêtes sont devenues si importantes dans la vie des Sud-Coréens qu'ils les promènent en poussette ou les emmènent en voyage

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    Quand elles viennent à décéder, beaucoup choisissent de leur offrir des funérailles. Sauf que cette pratique est très encadrée par la loi. Les propriétaires ne sont pas autorisés à garder la dépouille de leur animal de compagnie. Ils doivent la confier à un vétérinaire qui se chargera de la faire incinérer, ou de faire appel à un crématorium animalier, d’après le Korea Times. Les "pet parents" sud-coréens peuvent également mettre le corps de leur chien ou de leur chat dans un sac en plastique et le jeter aux ordures, mais peu d’entre eux font ce choix.

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    En dépit de la loi, beaucoup de Sud-Coréens font le choix d’enterrer leur animal de compagnie. L'Agence coréenne de la consommation a mené un sondage sur le sujet en 2023, et a constaté que 40% des propriétaires enterrent le corps de leur animal, comme ils le feraient pour un proche. Or, il est formellement interdit de le faire soi-même, et de mettre en terre la dépouille d’un chien, d’un chat ou d’un hamster dans un espace vert. Les contrevenants s’exposent à une amende d’un million de wons (environ 677 euros). 

    Les Sud-Coréens choisissent souvent d’enterrer eux-mêmes leur animal par manque d’alternatives. Le pays ne compte que 75 crématoriums animaliers, dont aucun à Séoul. Ils sont généralement situés dans des coins reculés, ce qui décourage les "pet parents" endeuillés d’y aller. "Les riverains ne veulent pas de ces établissements dans leur quartier, car ils craignent que cela ne dévalue leur propriété", explique Lee Jin-hong, professeur à l’université Konkuk, au Korea Times.

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    Des voix s’élèvent en Corée du Sud pour que le gouvernement fasse évoluer le statut juridique des animaux, afin qu’ils ne soient plus considérés comme des biens meubles. Les défenseurs de la cause animale estiment que, s’ils étaient considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité, les autorités seraient plus enclines à ouvrir davantage de crématoriums animaliers. Et donc à aider les maîtres à mieux vivre la disparition de leur ami à quatre pattes.


    Sources

    ETX Studio

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