Blanchissement de la peau : une récente étude met en garde quant à la dangerosité des produits
Si les produits éclaircissants sont sujets à controverse, il semblerait que certains soient encore librement vendus. Pourtant, 60 à 70 % d’entre eux provoquent des effets nocifs sur la peau.
Qu’ils soient utilisés pour faire disparaître les taches pigmentaires ou blanchir la peau, les produits éclaircissants sont de plus en plus généralisés, malgré la mise en garde accrue d’associations spécialisées. Pourtant, les alertes quant à leurs effets nocifs sur la peau, mais aussi sur la santé, ne manquent pas.
Une récente étude publiée par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme, et apporte des précisions quant à la dangerosité de ce type de pratique. Parmi elles, les formulations douteuses. En effet, pour doubler les effets éclaircissants, certains fabricants n’hésitent pas à introduire des « substances interdites » dans leurs produits, comme l’hydroquinone et le mercure, composés nocifs pour l’Homme. À travers l’étude, la DGCCRF a également pu signaler que des médicaments, comme les corticoïdes, ont été intégrés aux formules. Le but ? Utiliser leurs effets secondaires, qui consistent à blanchir la peau.
Si les experts sont si inquiets, c’est que ce type de substances nocives pénètre efficacement dans la peau. D’extérieur, plusieurs réactions peuvent apparaître : acné, eczéma, vergetures, hyperpilosité ou encore répercussions sur le renouvellement cellulaire. À l’intérieur, et à forte utilisation de produits éclaircissants, l’étude parle même d’hypertension artérielle, de diabète ou d’insuffisance surrénale.
La DGCCRF rappelle que la vente de marchandises aussi dangereuses pour l’homme est sévèrement réprimandée, pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende.