“No make-up“ : 50% des femmes veulent revenir à un visage naturel
Un mois après la fin du confinement, les femmes revoient leurs habitudes et se maquillent moins, selon un sondage mené par l’IFOP pour le Label Slow Cosmétique.
Moins ou voire plus du tout de maquillage, plus de produits clean et responsables… Le besoin de retour au naturel depuis la fin du confinement se fait sentir. Selon une étude réalisée par l’IFOP pour le label Slow Cosmétique, le nombre des Françaises se maquillant quotidiennement est désormais deux fois plus faible (21%) que trois ans auparavant (42%). En effet, l’épidémie du Coronavirus a eu un impact sur les nouvelles habitudes des Français. Alors qu’on observait, dès le déconfinement, plus de la moitié des Français qui avaient repris leurs habitudes de rasage, il n’en n’est pas pour autant du côté du maquillage.
Le confinement et le télétravail ont, pour plus de la moitié des femmes françaises, été l’occasion de revoir leurs habitudes de consommation de produits de beauté. En plus de vouloir utiliser plus cosmétiques naturels, 45% des femmes déclarent aujourd’hui se maquiller davantage pour elles-mêmes que pour les autres.
Les jeunes plus sensibles au naturel
Le phénomène du "No make-up" est plus marqué chez les jeunes de moins de 30 ans dont plus de la moitié affirme se maquiller moins qu’avant l’épidémie. Si le port du masque a aussi eu un impact sur l’arrêt du maquillage (44% des femmes ne se maquillent plus les lèvres), c’est surtout le confinement qui a permis une remise en question.
La moitié des moins de 25 ans souhaitent revenir à un visage naturel quotidiennement, dépourvu de produits chimiques et sont particulièrement sensibles à l’impact que peuvent avoir leurs produits de beauté sur l’environnement et les animaux. Une vision plus difficile à voir du côté des femmes plus âgées (65 ans et plus), qui sont nombreuses à penser que ne pas se maquiller en public s’apparente à du "laisser-aller".
Mais, pour Julien Kaibeck, fondateur du label Slow Cosmétique, le retour au naturel est la nouvelle demande des consommatrices d’aujourd’hui : "Le contexte post-confinement est idéal pour remettre au-devant de la scène les valeurs du fait-main, du biodégradable et de la qualité des produits naturels issus de terroirs locaux. Plus d’un tiers des consommateurs ne veulent résolument plus d’ingrédients polémiques pour la santé ou l’environnement, et apprécient qu’on les aide à décrypter les étiquettes ou qu’on leur propose des produits vraiment naturels ou bio".