Parabènes, formaldéhyde... Ce qu'en pensent les consommateurs
L'Observatoire des Cosmétiques a mené une enquête auprès de ses internautes pour savoir quel était leur opinion sur les ingrédients polémiques utilisés dans les produits cosmétiques.
L'Observatoire des Cosmétiques a mené une enquête sur les ingrédients cosmétiques controversés auprès de ses internautes via un questionnaire en ligne, en juin 2015. Le but était d'identifier quels produits sont les plus connus, quels reproches leurs sont faits et quels sont les attentes des consommateurs par rapport à leur utilisation.
Les parabènes : les stars des ingrédients les plus redoutés
Sur le devant de la scène depuis 2005, les parabènes sont parmi les ingrédients les plus pointés du doigt et les plus connus par 98,5% des interrogés. Après eux, viennent les sels d'aluminium ( 95,7%), les silicones (93,9%) et les filtres anti-UV (86,1%).
On leur reproche notamment d'être des perturbateurs endocriniens et cancérigènes.
80% des participants pensent tout de même qu'il existe des solutions alternatives pour ne plus avoir à les utiliser dans les produits de beauté, alors que 48,6% souhaitent leur interdiction totale.
Au classement des ingrédients les plus polémiques, les parabènes occupent la 5ème place (80,6%). Le formaldéhyde et les libérateurs de formol arrivent en première position (91%), suivis de la méthylisothiazolinone (90,2%), des sels d'aluminium (88,1%) et du triclosan (84,1%).
Un manque d'informations
Seules 17,6% des personnes questionnées déclarent être assez informées par les médias sur les ingrédients potentiellement dangereux contenus dans les produits cosmétiques.
Des achats motivés par l'absence d'ingrédients polémiques
Le produit de beauté sans substances nocives pour la peau, la santé et la planète est sollicité par 76,4% des internautes. De plus, l'absence d'ingrédients polémiques est un critère d'achat supplémentaire.
Et les labels bio ?
Les produits fabriqués à partir d'ingrédients issus de l'agriculture biologique ne sont pas considérés comme totalement rassurants. En effet, 66,2% des sondés se disent méfiants vis-à-vis de leurs chartes autorisant l'utilisation de certains ingrédients controversés (sulfates, alun). Pour conclure, 76,6 % se disent favorables à un label ou une étiquette de toxicité sur les cosmétiques.
Aurélie Sogny
Source : communiqué de presse L'Observatoire des Cosmétiques, 3 septembre 2015.