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  • Jeux Olympiques : Ce que révèlent vraiment les analyses sur la contamination de la Seine

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    Flavy Laquaye
    Flavy Laquaye Rédactrice

    seine Paris

    Ce mercredi 7 août, MediaPart a publié l’intégralité des données des prélèvements quotidiens effectués dans la Seine, réalisés par les équipes d’Eau de Paris. Résultats ? La qualité de l'eau était insuffisante lors de l’épreuve de relais mixte de triathlon lundi 5 août...

    Depuis le début des Jeux Olympiques 2024, des prélèvements sont réalisés quotidiennement dans la Seine par les équipes des Eaux de Paris afin de vérifier la baignabilité lors des épreuves. Ce mercredi 7 août, Mediapart a réussi à récupérer l'ensemble des résultats, datant du 27 juillet au 5 août. Des données qui montrent une qualité de l’eau dépassant les seuils fixés par la fédération internationale de triathlon !

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    "La qualité de l’eau n’était suffisante que deux jours sur dix"

    D'après les analyses sur une période de dix jours, les résultats ont dépassé les seuils fixés par la fédération tous les jours, à l’exception du 30 juillet et du 31 juillet. Ce qu’ils ont trouvé ? La présence des bactéries Escherichia coli (E. coli) ainsi que des entérocoques intestinaux, pouvant être responsables de douleurs abdominales, de diarrhées, de vomissements ou encore de fièvre.

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    Le 5 août, jour de l'épreuve de triathlon, les autorités ont mesuré " 436 unités formant colonie (UFC) par 100 millilitres (ml) d’entérocoques sur l’un des quatre points de prélèvement, celui du port du Gros-Caillou" d'après ce qu'on peut lire dans l'article de Mediapart. Un résultat qui ne semble d'ailleurs pas inquiéter le Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) qui décrit cette donnée comme "flirtant avec la limite" (fixée à 400 UFC /100 ml par la fédération internationale) et dont le point de prélèvement est situé "en dehors du parcours de triathlon".

    À cela, Mediapart dénonce le manque d'honneteté des autorités concernant ces chiffres, appuyé par l'arrêt de publication hebdomadaire du bulletin sur la qualité de l’eau de la Seine, depuis le début des Jeux Olympiques.

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    Des données qui pourraient être en lien avec les cas de maladies chez les athlètes ?

    Si le lien entre l'état de la Seine et certains cas de maladies chez les athlètes ayant participé à des épreuves dans le fleuve avait été écarté jusqu'à présent, la publication des analyses par Mediapart pourrait bien remettre en question l'origine des maladies. C'est le cas la sportive belge Claire Michel, tombée malade 4 jours après sa baignade qui a dû déclarer forfait pour la suite de la compétition. mais qui avait démenti une infection à E. Coli. "Il y a eu beaucoup d’informations contradictoires dans les médias ces derniers temps, alors je voulais juste clarifier certaines choses. (…) Les analyses de sang ont montré que j’avais contracté un virus (et non E. coli). Après trois jours de vomissements et de diarrhées, qui m’ont laissé assez vide, j’ai fini par avoir besoin dimanche d’un suivi médical plus important à la clinique" avait-elle déclaré sur ses réseaux sociaux.

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    Dans son rapport médical étaient décrits des symptômes correspondant à ceux d’une infection par la bactérie E. coli. Si tout cela ne devait rien avoir en commun avec la qualité de l'eau, ce n'est plus tout à fait sûr au vu des analyses réalisées. La mauvaise qualité pourrait s'expliquer par la pluie, l'état des réseaux d’assainissement de Paris ou encore par des fuites provenant directement des égouts parisiens.

    Malgré les doutes qui persistent, les épreuves olympiques dans la Seine continuent avec les 10km en eau libre pour les femmes aujourd'hui, et l'épreuve des hommes vendredi. Le port du Gros-Caillou est d'ailleurs l'une des étapes du parcours des athlètes...

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