Pour les JO, la cuisine parisienne passe en mode nomade
A l'occasion des Jeux olympiques de Paris, de nombreuses tables gastronomiques de la capitale se tiennent fin prêtes pour rassasier celles et ceux qui n'ont pas prévu de s'attabler. Depuis la crise sanitaire, la vente à emporter n'a jamais eu autant la cote auprès de ces restaurants d'habitude réfractaires à ce type de distribution.
Un jambon-beurre au kiosque du Café de la Paix
Le spot est très prisé des touristes qui ont à coeur de contempler l'Opéra Garnier sans se presser. Ils auront désormais l'occasion de vivre l'expérience du Café de la Paix, à moindres frais. L'adresse emblématique du boulevard des Capucines a mis sur pied un kiosque pour rassasier passants et visiteurs en must-have culinaires, à commencer par un jambon-beurre. Jusqu'au 31 août, le chef Laurent André concoctera des sandwiches baguette, dont une version chic à base de homard, sorte d'adaptation tricolore du lobster roll. Le Café de la Paix rend nomade aussi sa salade César ainsi que ses desserts iconiques comme son millefeuille caramélisé.
La tarte Tatin des Deux Magots à emporter
L'emblématique brasserie parisienne passe en mode "à emporter", avec un comptoir dédié. La célèbre adresse de Saint-Germain-des-Prés s'est offert un établissement spécialement consacré à sa nouvelle offre, disponible depuis le 1er juillet. Il s'agit de proposer une cuisine accessible et facile à déguster sur le pouce. Tout est garanti fait-maison, à base de produits locaux. Au menu donc : des sandwiches à base de baguette préparés à la minute sous les yeux des gourmands, ou avec du pain de mie, mais aussi l'un des plats signatures des Deux Magots, le croque-monsieur. A l'intérieur, on trouve des ingrédients fournis par des maisons bien connues des Parisiens, comme la charcuterie Vérot, les produits de la mer Petrossian ou les produits laitiers Beillevaire. Pour les visiteurs (ou les Parisiens qui n'ont pas le temps de s'attabler), ce nouveau comptoir est aussi une solution en cas de petite faim pour dévorer la fameuse tarte Tatin des Deux Magots, ses financiers ou son chocolat chaud à l'ancienne.
Un "baolinh" à déguster à la Réserve Paris
C'est l'exemple ultime pour prouver combien la gastronomie parisienne se met en mode nomade à l'occasion de ces Jeux Olympiques. Car la Réserve Paris cultive depuis toujours sa discrétion. Mais événement mondial oblige, l'hôtel de luxe sort...de sa réserve, avec une recette que l'on peut emporter. Le chef triplement étoilé Jérôme Banctel a imaginé aux côtés de sa sous-cheffe Linh Nguyen un pain hybride mixant les traditions d'un bao vietnamien et d'un blini russe. Et voilà créé le "baolinh", dont le nom est un affectueux clin d'oeil à la collaboratrice du grand chef. A l'intérieur, on trouve trois adaptations : l'une pour les amoureux de la mer, l'autre pour les amateurs de viande, et une dernière veggie. Dans le premier cas, les gourmands se délecteront de homard (55 euros), dans le deuxième ils saliveront pour le boeuf fondant assaisonné de sauce barbecue (35 euros), alors que les vegans commanderont une association de tofu, shiitake, carotte et céleri (35 euros).
Des glaces minutes au Sergent Recruteur
La table du chef étoilé Alain Pegouret ne sert plus seulement ses clients mais aussi les visiteurs de l'île Saint-Louis. A l'occasion des Jeux Olympiques, l'adresse gastronomique annexe un comptoir à glaces à son menu gastronomique (lui aussi pensé à l'occasion des Jeux). L'ancienne toque du restaurant le Laurent promet de rafraîchir les passants avec des glaces turbinées à la minute. Elles sont servies jusqu'au 14 août. Cet été, l'île Saint-Louis devient ainsi un vrai repaire à glaces puisque le quartier historique parisien est aussi celui du célèbre glacier Berthillon tandis que le Meilleur Ouvrier de France Yann Brys souffle aussi un vent de fraîcheur avec ses bols gourmands.
ETX studio
