• Actualités
  • Le tennisman André Agassi se confie

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 2 min.

    La suite après cette publicité

    Dans une biographie à paraître le 9 novembre, André Agassi revient sur son enfance passée à taper dans la balle sous la houlette d'un père autoritaire. Mais dans ce bouquin, Open : an autobiography, le tennisman explique comment il s'est drogué et comment il a dupé les instances de contrôle, par peur d'être considéré comme un paria.

    La suite après cette publicité

    Dans son livre, Open : an autobriography, le tennisman André Agassi explique comment il s'est drogué au cours de sa carrière afin d'oublier des résultats sportifs au plus bas et un mariage qui ne se portait pas beaucoup mieux. Si certains se diront ceci explique ses coupes de cheveux, d'autres penseront “il n'est pas le premier sportif star mondiale à se droguer“.

    Ce qui semble poser un peu plus de problème à certains c'est la manière dont le tennisman a menti à l'ATP, ou comment l'instance a préféré classé le dossier : “J'ai écris une lettre à l'ATP pour les informer que Slim était un consommateur régulier de drogues et qu'il mélangeait souvent la meth avec des sodas, ce qui était vrai. Mais j'ai ajouté que j'en avais bu un par accident.“ Slim était l'ami avec lequel il s'était drogué. Des confessions qui pointent du doigt le laxisme des autorités.

    La suite après cette publicité

    Au-delà de ces confessions, André Agassi tente d'expliquer aussi pourquoi il s'est drogué, à partir de 1997, au moment où sa carrière battait de l'aile. L'enfant terrible du tennis avait besoin d'oublier ses soucis et il a trouvé la délivrance dans la méthamphétamine, et ce dès la première prise : “je ne m'étais jamais senti aussi vivant, plein d'espoir et avec autant d'énergie“, confie-til.

    Il faut dire que le “kid de Las Vegas“ a passé son enfance à taper dans des balles alors que ce n'était pas son désir : “Personne ne m'a jamais demandé si je voulais jouer au tennis, encore moins si je voulais en faire ma vie“. Pourtant, André Agassi est bon dans sa discipline, après 20 ans de carrière (il a raccroché en 2006), il aura tout gagné, tous les Grands Chelems, la Coupe Davis et le Masters. Des victoires pourtant insuffisantes aux yeux de son père qui lui dira après sa victoire à Wimbledon en 1992 : “Tu n'aurais pas du perdre ce 4 ème set“.

    La suite après cette publicité

    Une enfance sous le joug d'un père tyran, une ascension jusqu'au top puis une descente dans l'enfer de la drogue, avant de revenir sur les courts encore plus fort.

    © Vincent Yu/AP/SIPA

    Source : Times - 29 octobre 2009


    Partager sur :
    Nos articles pour en savoir plus
    Discutez-en avec la communauté

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir