Les insultes dans le foot sanctionnées, en France comme en Argentine
Diego Maradona, sélectionneur de l'équipe d'Argentine, avait tenu des propos très vindicatifs à la suite d'un match contre l'Uruguay en octobre dernier. Il a été sanctionné par la Fifa, avec 16 560 euros d'amende et deux mois de suspension. Une décision qui ne devrait pas avoir beaucoup de conséquences sur le terrain, tout comme celle de Louis Nicollin, président de Montpellier et également suspendu pour cause d'insultes.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Diego Maradona ne fait pas semblant quand il doit régler ses comptes. Après une longue série de défaites et de résultats décevants compromettant la qualification de l'Argentine pour le Mondial 2010, le sélectionneur avait été vivement critiqué, notamment par les journalistes sportifs. Conséquence, une fois la qualification définitivement acquise après une victoire contre l'Uruguay le 14 octobre dernier, Maradona n'hésite pas être outrancier et insultant : “A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent et continuent à me sucer !“, avait-il déclaré à l'issue du match. Retour en images :
DIEGO MARADONA INSULTE LA PRESSE ARGENTINE URUGUAY
Des propos choquants qui ont mené l'ancienne star des terrains à être auditionnée le 15 novembre par la Fédération Internationale de Football. Les deux mois de suspension dont il écope ne devraient cependant pas avoir d'incidence sur la préparation de l'équipe argentine qui n'aura, d'ici la fin de la sanction (le 15 janvier), qu'un match amical contre l'équipe catalane. Quant aux propos qu'il a tenu, Diego Maradona ne les a pas renié. Il s'est simplement excusé auprès des femmes : “Je demande pardon aux dames, à ma mère, aux femmes argentines, aux femmes uruguayennes, aux femmes du monde entier. Mais à elles seules. Pas aux autres. Dans “l'intimité“ de l'audition, Maradonna s'est également excusé “auprès de la Fifa et de la famille du football mondial“.
L'ex-meilleur joueur du monde a confié par la suite à la radio : “Je ne vais pas faire marche arrière. Chacun sait ce qu'il dit. Il me semble que beaucoup de journalistes souhaitaient que la sélection ne se qualifie pas pour le Mondial (...) Ceux qui ont parlé savent très bien que leur comportement était anti-argentin et ça, je ne le pardonne pas.“
Cette condamnation a beaucoup d'échos en Argentine, beaucoup plus en tout cas que celle de Louis Nicollin, le bouillonnant président du club de Montpellier. Ce dernier vient pourtant également d'être condamné à deux mois de suspension de toute fonction officielle pour avoir traité Benoît Pedretti, capitaine de l'AJ Auxerre, de “petite tarlouze“... Jessica Xavier Source : Europe 1.fr
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