Nouveau congé de naissance, voici ce à quoi les parents auront droit
Annoncé par Le Président de la République, Emmanuel Macron, en janvier dernier, le nouveau congé de naissance pourrait remplacer l’actuel congé parental, dès août 2025. Doctissimo vous explique à quoi il ressemblera.
Le mercredi 15 mai dernier, le gouvernement a lancé une grande concertation sur le futur congé de naissance qui devrait remplacer l'actuel congé parental. Les contours de ce nouveau dispositif vont être discutés avec les différents partenaires sociaux. Doctissimo vous dévoile ce qui pourrait changer pour les futurs parents dès 2025.
Trois mois pour les mères, trois mois pour les pères
La ministre des Familles Sarah El Haïry a réuni mercredi dernier employeurs, syndicats, élus et associations familiales pour échanger sur le nouveau "congé de naissance". Selon les volontés du Président de la République, il devrait durer "trois mois pour les mères, trois mois pour les pères, cumulables durant la première année de l’enfant". S'il a pour vocation de remplacer l'actuel congé parental, les congés maternité et paternité resteront inchangés (16 semaines pour les 1er et 2e enfants, 26 semaines à partir du 3e pour les mères et 25 jours calendaires pour les pères). "Cette mesure répond à plusieurs priorités : conciliation entre parentalité et vie professionnelle, avenir du système de Sécurité sociale dans un contexte de baisse historique de la natalité, amélioration de l'égalité femmes-hommes", a indiqué un porte-parole du Medef à l'AFP.
NON aux régimes, OUI à WW !
Comment sera indemnisé ce nouveau congé de naissance ?
Là aussi le Gouvernement irait dans le sens des priorités : "indemnisé à hauteur de 50 % du salaire jusqu’au plafond de la Sécurité sociale" selon le souhait du chef de l'Etat, soit 1.900 euros. Un changement important quand on sait que l'actuel congé parental donne droit à un forfait mensuel de 448 euros en cas d'interruption complète de son activité professionnelle. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux mêmes : seules 14 % des mères et à peine 1 % des pères y ont recours. Un manque d'attractractivité qui joue également dans la balance de la natalité actuelle. Ce nouveau congé de naissance ne fait pour autant pas l'unanimité, "la faible durée de ce nouveau congé de naissance, sa trop faible indemnisation ont été soulignés par les participants de façon récurrente" peut-on lire dans les colonnes d'Europe 1.
Et pourtant, le Gouvernement mise sur cette réforme pour booster la natalité qui a chuté. D'ailleurs, la ministre des Familles insiste sur le fait que ce nouveau congé de naissance est "un investissement pour le pays, pour la natalité et pour le plein-emploi", et d'ajouter "les couples voudraient en moyenne avoir entre deux et trois enfants, or ils en ont entre un et deux : nous devons aider les Français à vivre leur vie".