• Actualités
  • Pour relancer la natalité, la Corée du Sud cherche à attirer des nounous des quatre coins du monde

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 2 min.
     AFP/Relaxnews
    AFP/Relaxnews Agence de Presse

    Beaucoup de Sud-Coréennes ne se projettent pas dans la parentalité, pour des raisons personnelles, politiques ou sociétales.

    Avec moins d’un enfant par femme, la Corée du Sud affiche le taux de fécondité le plus bas du monde. Si la tendance actuelle se poursuit, le pays asiatique risque de voir sa population divisée par deux d’ici la fin du siècle. Conscient de cet enjeu, le gouvernement sud-coréen multiplie les initiatives pour relancer la natalité. La dernière en date entend faciliter la garde des enfants en bas âge.

    La Corée du Sud a lancé un programme visant à faciliter l’arrivée de nounous étrangères dans le pays. Cette initiative a notamment permis à une centaine de nourrices venant des Philippines de s’installer dans le pays du Matin calme pour y travailler, d’après Bloomberg. Le gouvernement de Yoon Suk-yeol prévoit de faire venir 1200 baby-sitters en Corée du Sud d’ici mi-2025. 

    La suite après cette publicité

    L’arrivée de ces nourrices est censée faciliter la vie des parents sud-coréens. En effet, beaucoup se plaignent de ne pas pouvoir faire garder leur progéniture. Faute de place dans les structures d’accueil ou de moyens, certaines mères se résolvent à interrompre leur carrière pour s’occuper de leurs enfants jusqu’à leur entrée à l’école. Un choix contraint qui pèse sur leur évolution professionnelle dans un pays où l’on vit pour travailler, et qui décourage des femmes de la maternité. 

    La suite après cette publicité

    En effet, beaucoup de Sud-Coréennes ne se projettent pas dans la parentalité, pour des raisons personnelles, politiques ou sociétales, et envisagent une vie sans enfants. Plus de 60% des 25-45 ans disent ne pas vouloir enfanter, selon un sondage Ipsos relayé par le Korea Economic Daily Global Edition. Leur désir de non-maternité dérange dans une société où la norme parentale reste très forte, même s’il est de plus en plus accepté par la jeune génération. 

    Les autorités sud-coréennes espèrent que l’arrivée de nourrices étrangères soulagera quelque peu les parents du pays. Mais cette initiative est accueillie avec scepticisme au sein de la population locale, beaucoup pointant du doigt le coût prohibitif de l’embauche d’une baby-sitter venant de l’étranger. Le gouvernement métropolitain de Séoul estime que les familles dépenseront 2,38 millions de wons par mois (environ 1600 euros) pour s’offrir les services de ces nounous étrangères pendant 8 heures par jour, selon Bloomberg. Un montant qui équivaut à la moitié du revenu mensuel moyen des ménages sud-coréens, d’après l’agence de presse économique et financière qui s’appuie sur des chiffres de Statistics Korea.

    La suite après cette publicité

    Ce programme d’accueil est l’une des nombreuses mesures annoncées par le gouvernement de Yoon Suk-yeol pour tenter de relancer la natalité. Depuis 2006, le pays a dépensé près de 280.000 milliards de wons (200 milliards d'euros) en politiques publiques pour tenter d’enrayer le déclin démographique.

    NON aux régimes, OUI à WW !


    Sources

    ETX STudio

    Partager sur :

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir