Sport et alimentation avant la grossesse jugés utiles pour seulement 32 % des Français
Les 20-40 ans, parents ou désireux d’avoir des enfants, voient la grossesse comme un moment d’inquiétude, mais source de de joie. Une étude menée auprès de jeunes adultes, s’est intéressée à la perception de ce moment clé dans la vie des femmes et des couples ainsi qu’à l’hygiène de vie (sport, alimentation) adopté avant et après la grossesse.
La grossesse : inquiétude et bonheur
Les résultats de cette enquête montrent que 75 % des jeunes adultes estiment que la grossesse rime avec inquiétude et plus du quart des femmes ayant eu un enfant parlent de mal-être (27 %) et de stress (64 %), selon une étude Odoxa pour le Grand Forum des Tout-Petits.
Pour autant, cet événement reste heureux pour la grande majorité des interrogés : 93 % estiment que le terme "joie" s'applique bien à ce moment, 83 % parlent d'"épanouissement" et 83 % de "complicité au sein du couple".
Chez les femmes ayant déjà vécu une grossesse, l'enthousiasme est encore plus grand (95 %) ainsi que l'épanouissement (86 %). Elles sont en revanche moins nombreuses a relevé une complicité au sein du couple (77 %). Une ambivalence cependant : seuls 25% des 20-40 ans souhaitant avoir un enfant déclarent avoir l’intention de consulter un médecin ou une sage-femme avant la conception.
Sport et alimentation jugés inutiles par une majorité
Seuls 32 % des couples interrogés estiment à tort que faire de l'exercice physique avant de tomber enceinte est important pour la santé du bébé. Ils sont aussi que 32 % à penser que la future maman doit surveiller son alimentation avant la conception. L'étude révèle que le début de la grossesse est le moment où hommes et femmes concentrent davantage leur attention sur le contenu de l'assiette (56 %) et la pratique d'un sport (49 %).
70 % des français concernés par la santé du futur père
D'après l'étude, 70 % des parents ou futurs parents savent que l'hygiène de vie du père avant la conception a un impact sur la santé de l'enfant. Tabac (68 %), alcool (56 %) et exposition aux polluants environnementaux (24 %) figurent parmi les trois premiers critères jugés délétères pour la santé de l'enfant à naître. L'alimentation (16 %) et le surpoids (10 %) arrivent respectivement en 4e et 6e position.
Méthodologie: Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1008 Français âgés de 20 à 40 ans interrogés par Internet du 23 au 29 septembre 2016. Parmi les personnes interrogées, 473 personnes ont eu des enfants et 200 personnes souhaitaient en avoir dans les 2 ans à venir.