Premier-né : plus de risques d'allergies
Pas de chance pour les aînés ! D'après une étude menée par des chercheurs de l'Université de Caroline du Sud, ils auraient plus de risques de développer de l'asthme et des allergies que leurs frères et soeurs.
Les résultats d'une étude menée sur 1200 enfants en Angleterre ont été exposés lors de la conférence internationale annuelle de l'American Thoracic Society. Les coupables de ces désagréments sont des anticorps particuliers, les immunoglobulines E (IgE). Or ces IgE seraient présentes en plus grand nombre dans les cellules sanguines du cordon ombilical des premier-nés que dans celui des suivants. D'après l'auteur des recherches, l'IgE serait liée à un gène spécifique. Celui-ci s'exprimerait par le production de cette substance immunitaire. Lors de la première grossesse, ce gène serait plus actif, donc se manifesterait plus fortement. Cela expliquerait la concentration plus forte en IgE dans le sang du premier né. L'étude montre que cette tendance allergique se prolonge pendant toute la durée de l'enfance. Ainsi, les enfants, de 4 à 10 ans, qui présentaient plus d'anticorps dans les échantillons sanguins prélevés à la naissance, se sont montrés plus réactifs aux tests d'allergies cutanées que leurs frères et soeurs cadets. Les aînés réagiraient presque deux fois plus que les plus jeunes. Cette étude permettra peut-être d'améliorer la prévention de l'asthme et des allergies, en accordant ainsi une surveillance toute particulière au premier né.
Source : Conférence internationale de l'American Thoracic Society, mai 2008