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  • Demain mieux traiter grâce à l'IRM

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    L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est devenue un outil de diagnostic clinique courant grâce à l'utilisation d'agents de contraste, équivalents d'un colorant, permettant d'augmenter le contraste entre tissu sain et tissu malade. Mais jusqu'à maintenant, ces examens ne permettent pas d'identifier une maladie donnée, ni de cibler la zone atteinte. Les travaux de deux équipes françaises pourrait changer la donne. Deux équipes du CNRS d'Orléans et de Gif-sur-Yvette (Centre de biophysique moléculaire d'Orléans et Institut de chimie des substances naturelles de Gif-sur- Yvette) ont démontré qu'en utilisant une nouvelle classe d'agents de contraste sensibles à des enzymes, il est possible de localiser la région de l'organisme incriminée. Pour simplifier, ces molécules se comportent comme des “interrupteurs moléculaires“ : leur rencontre avec une enzyme spécifique déclenche une cascade de réactions, conduisant à l'activation de l'agent de contraste qui devient alors détectable sur une image IRM. En l'absence d'enzyme, ces systèmes sont “éteints“ et en sa présence “allumés“. L'image médicale récupérée montre alors uniquement les agents de contraste activés.

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    Les réactions effectuées par certaines enzymes peuvent être des indicateurs de l'état des cellules et constituer la signature d'une pathologie. Leur détection, au moyen de ces nouveaux agents de contraste, pourrait, dans le futur, permettre à un médecin de diagnostiquer une maladie par un simple examen IRM. De plus, le système est modulable et potentiellement applicable à une grande variété d'enzymes et donc de pathologies. La compréhension du mécanisme de ces nouvelles molécules pour l'imagerie médicale constitue une avancée importante dans la visualisation des processus moléculaires in vivo et dans le dépistage de maladies.

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    Source : Communiqué du CNRS du 5 mai 2008


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