Cancer du sein : Carla Burni continue à suivre un traitement tous les jours pour éviter une récidive
Près de 8 mois après l'annonce de son cancer du sein, Carla Bruni s'est confiée sur le traitement qu'elle continue à suivre quotidiennement pour prévenir l'apparition de nouvelles tumeurs dans "Vanity Fair". Elle y explique que la maladie est toujours présente dans son quotidien.
Comme de nombreuses personnalités, Carla Bruni n'a pas été épargnée par le cancer. Elle a récemment révélé les détails du traitement qu'elle suivait dans le dernier numéro de Vanity Fair du 29 mai, quelques mois après l'avoir évoqué dans Paris Match.
Un cancer du sein détecté grâce à une mammographie de contrôle
Le 4 octobre 2023, l’ancienne première dame et chanteuse avait révélé avoir été diagnostiquée d'un cancer du sein en 2019.
"J'ai eu de la chance : mon cancer n'était pas encore agressif", explique-t-elle dans une vidéo sur Instagram.
Une situation liée au fait qu'elle a pu bénéficier d'un dépistage par mammographie tel qu'il est proposé à toutes les. femmes de 50 à 74 ans tous les deux ans.
"Il n'a pas eu le temps de […] devenir agressif", précise-t-elle, avant d'ajouter que sans cet examen "elle n'aurait plus de sein gauche aujourd'hui".
Un traitement quotidien par hormonothérapie
Pour guérir, l'ex top-modèle a suivi un traitement par hormonothérapie - qui "vise à réduire ou à empêcher l'activité ou la production d'une hormone susceptible de stimuler la croissance d'une tumeur cancéreuse", souligne l'Institut National du Cancer.
Une hormonothérapie qu'elle suit toujours aujourd'hui, comme elle l'a confié dans le podcast "Allez j’ose !" animé par Elsa Wolinski.
Il s'agit "d'un traitement oncologique qui est fait en général pour les cancers hormonodépendants. Il y en a beaucoup au sein et à la prostate", expliquait-elle dans Paris Match, avant de poursuivre "C’est un médicament actif qui réduit les tumeurs, qui fait disparaître les cellules".
La star semble aujourd'hui bien tolérer ce traitement (bien qu'elle se soit plainte, par le passé, de douleurs et d'une prise de poids) qu'elle prend quotidiennement depuis son diagnostic et pour une durée totale de "cinq ou sept ans". Elle est pleinement consciente des bénéfices liés à cette prise en charge qu'elle évoque dans Vanity fair :
"Les deux premières années, je ne cessais de me dire : il est dur, ce médicament. Et un jour j’ai parlé à un ami coiffeur. Il m’a demandé pourquoi je ne déjeunais pas. Or le Tamoxifène provoque des prises de poids, ce que je n’ai jamais connu, d’où l’idée de diminuer mon nombre de repas. Cet ami m’a dit : au fond, tu devrais le remercier, ce médicament. Depuis, je bénis tous les matins le Tamoxifène. Je me dis : quelle merveille, j’ai ce médicament ! J’ai une petite fille de 12 ans : je veux pouvoir la voir grande, grande..."
Un traitement essentiel pour réduire le risque de récidives
Des centaines de milliers de femmes à travers le monde prennent du tamoxifène pour prévenir une récidive après une chirurgie pour le cancer du sein de stade précoce. Le tamoxifène est efficace uniquement chez les femmes présentant des tumeurs hormonodépendantes (dont la croissance est favorisé par les hormones) et la plupart d’entre elles comment à le prendre immédiatement après leur chirurgie initiale ou la chimiothérapie. Une autre classe est également prescrite dans cette indication : les anti-aromatases.
C'est également le traitement suivi par Caroline Receveur également confronté à un cancer du sein. Chez la femme jeune, il va induire une ménopause précoce qui sera réversible à l'arrêt du traitement. En cas de désir de grossesse post-traitement, le traitement devra être arrêté au moins neuf mois avant son début.