Daisy Ridley, l'actrice de Star Wars, annonce souffrir d'une grave maladie liée à la thyroïde

Flavy Laquaye Rédactrice

"C'est la première fois que je partage ça" confie Daisy Ridley. Mardi 6 août dans le magazine Women'sHealth, l'actrice ayant incarné Rey dans Star Wars, avoue avoir été diagnostiquée l’année dernière de la maladie Basedow. Elle revient sur son parcours avec cette maladie rare, en plus de son endométriose avec laquelle elle vit depuis ses 15 ans. Doctissimo vous partage son témoignage et vous en dit plus sur cette maladie rare liée à la thyroïde.

La découverte de sa maladie : "ce fut un réel coup dur"

Avant même de savoir de quoi elle souffrait, l'actrice de 32 ans confie qu'elle était de manière générale anormalement fatiguée, irritable, que son rythme cardiaque pouvait battre très vite avec des tremblements. Elle a également connu une perte de poids rapide et conséquente. Des symptômes qui se sont manifestés après le tournage de Magpie, un thriller psychologique dans lequel elle joue l'un des personnage principal.

Si dans un premier temps, ces signes ne l'ont pas particulièrement inquiétée, c'est parce qu'elle associait sa fatigue à son travail : "Je viens de jouer un rôle très stressant, c’est probablement pour cela que je me sens mal".

Sous les recommandations de son médecin généraliste, l'actrice consulte en septembre dernier, un endocrinologue. Celui-ci pose alors le diagnostic : la maladie de Basedow. "Ce fut un réel coup dur" confie l'actrice qui accorde depuis toujours beaucoup d'importance à sa santé. Elle a alors commencé à prendre des médicaments et a été contrainte de modifier son régime alimentaire, en supprimant notamment le gluten pour réduire les inflammations.

Zoom sur la maladie de Basedow

La maladie de Basedow est une maladie auto-immune, due à l'"attaque" de la glande thyroïde par le système immunitaire du patient. C'est la forme d'hyperthyroïdie la plus fréquente. Les symptômes peuvent être les suivants : diarrhée, amaigrissement, palpitations, sueurs, troubles du sommeil, tremblements des doigts ou des mains, troubles du cycle menstruel, baisse de libido, fatigue importante, nervosité, difficultés de concentration... 

Elle est responsable de plus de 60% des hyperthyroïdies et touche 6 fois plus les femmes que les hommes. Le plus souvent, cette maladie est diagnostiquée à l'âge adulte mais peut aussi toucher les enfants et les personnes âgées. Elle survient généralement entre 17 et 35 ans.

Certains facteurs comme le tabac, le stress, la génétique ou la grossesse peuvent être des facteurs de risques de la maladie. Pour l'heure cette maladie reste bien mystérieuse et il n'existe aucun traitement permettant d'en guérir.

Écouter son corps pour mieux appréhender la maladie

Lorsqu'elle prend du recul, Daisy Ridley s’étonne de ne pas s’être alertée plus rapidement. "Je n’avais pas réalisé à quel point je me sentais mal avant. Puis j’ai regardé en arrière et je me suis demandé comment j’avais pu le supporter" confie la jeune femme.

Désormais, elle fait très attention aux signes que lui envoit son corps et s’efforce de se reposer quand elle en a besoin, une chose que trop de femmes négligent d'après elle. "Les statistiques prouvent que beaucoup de femmes sont sous-diagnostiquées voire pas du tout. Cela vient souvent du fait qu'elle préférent dire qu'elles vont bien plutôt que de reconnaître qu'elles se sentent mal. Il est important de rappeler que c'est normal de ne pas se sentir bien parfois" explique-t-elle.

En effet, si pour le moment aucun traitement n'existe, le repos et l'écoute de son corps sont essentiels dans l'acceptation et la gestion de cette maladie.

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