Des chercheurs découvrent le type de poisson qui réduit le cholestérol
D'après une nouvelle étude, consommer deux portions hebdomadaires de ce poisson permettrait de réduire son mauvais type de cholestérol.
On dit souvent que le poisson est bon pour la mémoire. Mais il serait aussi excellent pour nos artères ! C'est du moins la conclusion d'une récente étude parue dans la revue The Journal of Nutrition.
Des métaboliques uniques présents dans le saumon
Pour cette étude, 41 participants âgés de 30 à 69 ans ont été recrutés.
Tous ont dû suivre un régime méditerranéen à base de poisson, de viande maigre, de céréales complètes, de fruits et de légumes.
Cette routine comprenait deux portions de saumon par semaine pendant deux périodes de cinq semaines, avec une pause d'un mois entre les deux.
Les chercheurs ont ensuite évalué l’état de santé des candidats, atteints d'obésité ou de surpoids. L'état de leur système cardiovasculaire - mais également leur sang - ont été examinés.
Les repas des candidats ont également été analysés en laboratoire, et ce, afin d'identifier leurs métabolites - des composés organiques bons pour la santé.
Résultat ? Au total, 1518 composés provenant de tous les aliments ont été identifiés. Mais 508 étaient spécifiques au saumon.
En mangeant du saumon, les candidats consommaient certains de ces métabolites, dont quatre qui étaient associés à une amélioration des indicateurs de santé cardiométabolique.
Or, les personnes présentant des taux élevés de ces substances dans le sang présentaient des réductions plus importantes "du cholestérol total, du cholestérol LDL, des triglycérides sanguins et de l'apolipoprotéine B" ; une lipoprotéine synthétisée par le foie et les intestins qui est un indicateur de maladie cardiaque.
Et ce, grâce à la présence "de lipides", comme les acides gras oméga-3 ou encore les acides gras polyinsaturés (AGPI), détaille encore l'étude.
"Nous sommes les premiers à identifier des composés bioactifs spécifiques au saumon qui augmentent dans le plasma après avoir consommé [un régime méditerranéen] avec environ deux portions de saumon par semaine. En outre, plusieurs de ces composés spécifiques à l'alimentation ont été associés à une amélioration à court terme des indicateurs de santé cardiométabolique", écrivent les chercheurs, rapporte le média Healthline.
Bien choisir son saumon
Si le saumon semble cumuler les bons points - notamment grâce à ses bonnes graisses (les oméga-3 présents dans le saumon réduiraient la tension artérielle, les niveaux de triglycérides et la formation de caillots sanguins), tous ne se valent pas.
Le saumon industriel ou conventionnel contiendrait des polluants et des mauvaises graisses. De fait, le saumon sauvage et de bonne qualité (label rouge et AB) doit être privilégié.
"C’est dans l’origine Pacifique (Oncorhynchus) que l’on trouve le plus facilement du "sauvage". Des poissons nourris naturellement, sans engraissement aux farines de poissons", précise le magazine Que Choisir.