Frédéric Lopez confie souffrir d’otospongiose et perdre peu à peu l’audition
Habitué aux confidences de ses invités dans un Dimanche à la campagne, Frédéric Lopez s’est à son tour livré sur une partie de sa vie dans Nice Matin. L’animateur avoue souffrir d’otospongiose, une maladie héréditaire de l’audition. Un handicap qu’il a décidé d’accepter.
On le connaît davantage pour ses interviews évoquant l’intimité de ses invités. Mais Frédéric Lopez a décidé lui aussi de briser un tabou, dans le quotidien Nice Matin du 25 mars dernier. Il est atteint d’une maladie évolutive appelée otospongiose qui lui fait perdre l’audition.
Une oreille qui n’entend plus, l’autre à seulement 50 %
Qu’est-ce que cette maladie ? L'otospongiose se manifeste par un trouble du métabolisme osseux au niveau de l'oreille, qui débute souvent entre 20 et 30 ans et se transmet de façon héréditaire. “Le renouvellement des os ne s'effectue pas correctement et l'os normal est remplacé par un os de mauvaise qualité, créant ce qu'on appelle un foyer otospongieux” indique notre article Doctissimo sur le sujet. Résultat, les vibrations sonores sont de moins en moins bien transmises, et la personne perd progressivement l’audition, sans pouvoir y faire grande chose.
Ce que confirme l’animateur de 56 ans. "Je me suis fait opérer de l’oreille droite (en 2019), sauf que ça n’a pas fonctionné, je n’entend plus rien de ce côté-là". Et de l’autre ? "J’ai 50% de mes facultés et des acouphènes, comparables à un bruit d’aspirateur en permanence."
Dédramatiser le handicap, un sujet qui lui tient à cœur
La confession n’est pas simple pour l’homme, qui a tenu sa condition secrète pendant de nombreuses années. “C’est compliqué quand son métier, c’est d’écouter” justifie-t-il. Connu pour son côté humain et sincère, Frédéric Lopez semble avoir changé d’avis et vouloir briser un tabou sur le handicap qui est le sien : "C’est comme ça, je l’accepte".
En révélant sa perte d’audition, et par conséquent son besoin de porter un appareillage auditif, il souhaite à sa façon dédramatiser la surdité, qu’il compare aux problèmes de vue. "En réunion, j’en vois certains gênés, alors que beaucoup portent des lunettes sans que ça soit un problème", lance-t-il.
Et s‘il venait à ne plus entendre du tout, l’animateur compte même le souhait d’apprendre le langage des signes. Une chose est sûre, otospongiose ou non, Frédéric Lopez ne compte ni arrêter d’échanger, ni d’écouter.