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  • En France, des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses

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     AFP/Relaxnews
    AFP/Relaxnews Agence de Presse

    L'épisode actuel constitue, selon Météo France, la 48e vague de chaleur (températures anormalement élevées plusieurs jours consécutifs) à l'échelle nationale depuis 1947.

    La France, actuellement confrontée à son premier épisode caniculaire de l'année, subit des vagues de chaleur à la fois plus fréquentes et plus intenses sous l'effet du changement climatique.

    L'épisode actuel constitue, selon Météo France, la 48e vague de chaleur (températures anormalement élevées plusieurs jours consécutifs) à l'échelle nationale depuis 1947. La moitié ont eu lieu depuis 2010, année depuis laquelle seules 2014 et 2021 n'en ont pas subi.

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    Le nombre de décès attribuables aux chaleurs de l'été, y compris hors canicule (chaleur intense pendant au moins trois jours et trois nuits), est estimé à environ 30.000 entre 2017 et 2023, selon un rapport de l'agence Santé publique France publié en février 2024.

    Rappel des principales vagues de chaleur et canicules en France depuis l'épisode mémorable de 2003:

    2023 : chaleur tardive

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    Malgré une impression de temps souvent maussade, l'été 2023 a été le quatrième le plus chaud observé en France depuis 1900 et marqué par une vague de chaleur (à l'échelle nationale) relativement tardive du 17 au 24 août, selon Météo France.

    D'après Santé publique France, les épisodes caniculaires (à l'échelon départemental) de l'été 2023 ont entraîné une surmortalité d'environ 750 décès.

    2022 : trois canicules, forte surmortalité

    "Exceptionnelle et précoce". En 2022, la France connaît sa première vague de chaleur dès mi-juin, avec un pic de 43°C le 18 juin à Arcachon (Gironde).

    Pile un mois plus tard, 64 records locaux de température tombent dans la moitié ouest, avec par exemple 42,6°C à Biscarrosse (Landes) et 39,3°C à Brest (Finistère). 

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    Moins intense mais plus long, le dernier épisode caniculaire de l'année affecte le Sud-Ouest pendant la première moitié d'août.

    Le bilan humain de ces trois canicules est le plus lourd depuis celle de 2003, avec 2.816 "décès en excès" selon Santé publique France.

    Les fortes chaleurs, doublées d'une sécheresse persistante, entraînent d'énormes incendies, particulièrement en Gironde, qui détruisent une surface exceptionnelle de près de 72.000 hectares de forêt (chiffres du gouvernement).

    2020 : sévère dans le nord

    L'été 2020 connaît deux vagues de chaleur. L'une d'elles, particulièrement "sévère", a touché le nord du pays durant la première moitié d'août. Normandie, Ile-de-France et Hauts-de-France étaient en vigilance rouge.

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    Ces épisodes se sont soldés par 1.924 "décès en excès".

    2019 : record absolu

    L'été 2019 traverse aussi deux vagues de chaleur. La première, qui débute dès fin juin, établit un nouveau record absolu de chaleur pour la France: 46°C le 28 juin à Vérargues (Hérault). Une température toujours record à l'heure actuelle.

    Lors de la seconde vague, fin juillet, la température monte jusqu'à 42,6°C à Paris, faisant tomber un record de 1947. Ces épisodes causent 1.462 "décès en excès".

    2018 : 1.600 morts

    La France connaît une vague de chaleur du 24 juillet au 8 août qui affecte le nord-est puis le sud du pays et cause 1.641 morts supplémentaires.

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    2015, 2016, 2017 : chaleurs tôt ou tard

    En 2015 et 2017, les vagues de chaleur se distinguent par leur précocité, fin juin et début juillet, tandis qu'en 2016, le pic est au contraire tardif, fin août. 

    Parmi ces trois années, le bilan humain est le plus lourd pour 2015 avec 1.739 "décès en excès".

    2006 : la mer à 30°

    Dix ans plus tôt, la France suffoque sous la chaleur pendant 21 jours, en juillet 2006. La basse vallée du Rhône est la plus affectée, la mer atteint 30°C à Marseille.

    Ce coup de chaud a entraîné entre 1.000 et 2.000 décès en excès.

    2003 : été meurtrier

    La canicule d'août 2003 reste à ce jour la plus sévère jamais enregistrée en France, selon Météo-France. La plus meurtrière aussi, avec environ 15.000 morts estimées.

    Cette chaleur sans précédent met en évidence des dysfonctionnements dans les services de santé et l'isolement des personnes âgées, principales victimes de la canicule. Critiqué pour n'avoir pas pris la mesure de la crise, le ministre de la Santé de l'époque Jean-François Mattei est remplacé en mars 2004 par Philippe Douste-Blazy qui élabore un "plan canicule", désormais en place chaque année du 1er juin au 15 septembre.


    Sources

    ETX Studio

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