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  • Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux face aux fortes chaleurs ?

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 2 min.
    en collaboration avec Dr Gérald Kierzek (Directeur médical)

    Suer à grosses gouttes ou rester plus ou moins frais ? Face à la canicule, nous ne réagissons pas tous de la même façon, en raison de plusieurs facteurs génétiques et personnels. Le Dr Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo, nous l’explique.

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    Alors que s’abat sur la France la semaine la plus chaude de l’été, un constat s’impose : nous ne vivons pas tous la chaleur de la même façon ! Certains sont en nage dès le matin, quand d’autres supportent mieux les hautes températures. Une différence qui repose sur plusieurs données.

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    Des différences d’origine génétiques et géographiques

    “Nous ne sommes pas égaux dans les réactions de notre organisme face à la chaleur, cela en raison de données géographiques et génétiques” avance avant tout le Dr Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo. Des générations qui ont habité en Afrique par exemple, ou dans des pays très chauds se sont adaptées au fur et à mesure aux chaleurs. Leur physiologie et leur génétique ont évolué”.

    Voilà pourquoi la peau noire par exemple, résiste mieux aux UV. Les mécanismes de transpiration, la résistance à la sudation ne sont pas les mêmes non plus selon les familles. Une adaptation naturelle, qui se transmet dans les gènes, de génération en génération. Ainsi, selon les gènes aussi, le ressenti même de la chaleur ne sera pas le même d'une personne à l'autre.

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    Une inégalité entre les hommes et les femmes

    Les femmes souffriraient également davantage de la chaleur, sans que cela ne vienne d’une "faiblesse" pour autant. "Il y a phénomène probablement hormonal, également lié au cycle menstruel, et une température centrale plus élevée chez les femmes qui font qu’elles supportent moins bien les fortes chaleurs. Mais il y a aussi un phénomène lié au poids : le poids des femmes étant généralement inférieur à celui des hommes, celles-ci se réchauffent plus vite” explique notre médecin.

    Par ailleurs, selon une étude de 2015, le confort thermique varierait selon le genre. La température ambiante idéale serait de 22 à 24° chez les hommes et 24,5 à 26° chez les femmes. Une différence de 2 degrés tout de même !

    L’état de santé joue aussi

    Un autre facteur d’inégalité face aux chaleurs repose directement sur l’état de santé des personnes. “Ainsi, les personnes fragiles ou malades, ne vont pas pouvoir adapter leur rythme cardiaque ou avoir une bonne vasodilatation des vaisseaux, la possibilité que les vaisseaux s'ouvrent pour permettre à la chaleur de sortir du corps" explique notre expert. Elles sont donc directement impactées par l'augmentation des températures, qui peut même être dangereuse pour eux.

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    Rappelons également que les personnes âgées et les bébés ont moins de glandes sudoripares pour transpirer et s’adapter à la canicule notamment.

    L’inégalité sociale, facteur de risque à ne pas négliger

    Enfin, le Dr Kierzek pointe une dernière inégalité qui se ressent en période de fortes chaleurs : l’inégalité sociale. “Le handicap, l’isolement, les difficultés d’accès aux soins et un moindre accès à l’information sont autant de facteurs qui peuvent aussi accentuer les risques liés à la chaleur. Et rendre malheureusement cette situation plus pénible encore pour les personnes concernées.”

    Les bons gestes pour tous

    Actuellement sous vigilance canicule jaune orange et rouge, la France subit une semaine de chaleurs extrêmes. Les autorités sanitaires rappellent que les personnes âgées, handicapées ou isolées sont plus vulnérables.

    Afin de limiter les risques, il est donc conseillé de :

    • Penser à boire de l'eau régulièrement ;
    • Eviter les sorties et les efforts physiques aux heures les plus chaudes de la journée ;
    • Fermer les volets et les rideaux des fenêtres exposées au soleil ;
    • Prendre des nouvelles de ses proches les plus fragiles.

    Si des symptômes inhabituels surviennent (crampes, fatigue soudaine, nausées, vomissements, maux de tête…), n'hésitez pas à contacter le 15.


    Sources
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