Covid-19 : la HAS appelle les personnes fragiles à recevoir une nouvelle dose de rappel
Face à la flambée des cas de Covid-19, la Haute autorité de Santé a émis de nouvelles recommandations ce mercredi. Elle préconise aux femmes enceintes et aux personnes fragiles de bénéficier d'une nouvelle dose de rappel.
Hospitalisations, nouveaux cas, décès… Le coronavirus continue de faire des ravages. Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé a rendu un nouvel avis ce mercredi 13 juillet, portant sur l’administration d’une nouvelle dose de rappel. Seule une partie des Français est concernée.
Nouvelle de dose de vaccin : qui sont les personnes concernées ?
Dans son communiqué, la HAS dresse la liste des personnes de moins de 60 ans qui doivent se faire vacciner en priorité. Il s’agit :
- De toutes les personnes fragiles et à risque de forme grave de Covid-19 (notamment celles qui présentent des comorbidités, comme l’asthme, le diabète, l’hypertension, l’obésité…) ;
- Des femmes enceintes, qui sont invitées à recevoir cette dose additionnelle "dès le premier trimestre de grossesse" ;
La HAS préconise également "une stratégie de cocooning pour les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, qui pourront recevoir une dose de rappel additionnelle si elles le souhaitent".
Enfin, l’organisme précise que toutes les personnes à haut risque et souffrant de pathologies - quel que soit leur âge - peuvent recevoir une nouvelle dose de rappel. Elles doivent également bénéficier d’une prise en charge médicale adaptée.
"Cette stratégie ciblée de la HAS est logique. Les personnes à risque et/ou atteintes d’immunosénescence nécessitent en effet d’être "reboostées", d’où l’intérêt de ce rappel", précise le Dr Kierzek.
Vaccin : quand réaliser cette nouvelle dose ?
La HAS souligne également l’importance du respect des délais de vaccination. Entre deux doses de rappel, un certain laps de temps doit en effet s’écouler.
Il est de :
- 3 mois pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en EHPAD et en USLD et les personnes immunodéprimées ;
- 6 mois pour les autres.
Pour élaborer ces recommandations, l’organisme scientifique précise s’être appuyé sur les "dernières données disponibles", citant notamment des "données épidémiologiques françaises".