Variole du singe : la HAS se positionne en faveur du remboursement des tests de détection
La Haute autorité de santé se positionne en faveur du remboursement par l’Assurance-maladie des tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN) technique qui inclut les tests PCR, pour détecter l’infection par le virus de la variole du singe. Elle rappelle également le cadre de leur utilisation.
Alors que l’épidémie de variole du singe continue de croître, la Haute Autorité de Santé (HAS) s’est positionnée ce 25 juillet en faveur du remboursement des tests de détection de la variole du singe par l’Assurance-maladie.
Un test pour les "cas suspects"
La HAS a été saisie par le ministère de la Santé, pour se positionner notamment sur la question des tests de la variole du singe. "Sur la base des dernières données épidémiologiques disponibles, des recommandations internationales et après avoir auditionné les parties prenantes", la HAS rappelle que le diagnostic repose d'abord sur l'examen et l'interrogatoire du patient.
Ainsi, pour l’instance de santé "la détection par test TAAN ne doit ainsi être effectuée qu'en cas de doute persistant après examen clinique" pour "confirmer ou non" l'infection.
Pas de test en l’absence de symptômes
"Le recours à ce type de test se limite ainsi aux 'cas suspects' et 'cas possibles', tels que définis par Santé Publique France et n'est pas nécessaire en l'absence de symptômes", écrit encore la HAS.
Les tests "doivent être spécifiquement adaptés au virus" et avoir des performances "validées par le Centre national de référence des orthopoxvirus".
Rendre les résultats le plus rapidement possible
Enfin, la HAS rappelle l’ordre de priorité de réalisation des tests, "selon le contexte clinique et le type de lésions". Ce sont d’abord des tests à effectuer sur "des prélèvements muqueux, des prélèvements cutanés ou des prélèvements de la sphère oropharyngée" indique encore la HAS dans son communiqué, qui rappelle "qu’un ou deux prélèvements suffisent habituellement".