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  • Variole du singe : le vaccin contre le Monkeypox possède-t-il des effets secondaires?

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 2 min.
    en collaboration avec Dr Gérald Kierzek (Directeur médical)

    En France comme ailleurs, l'épidémie de variole du singe progresse. La barre des mille cas ayant été atteinte dans l’Hexagone, les personnes exposées ou à risque sont invitées à se faire vacciner. Doivent-elles cependant redouter des effets secondaires ? Le Dr Gérald Kierzek répond.

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    Au 14 juillet, 11 068 cas de virus monkeypox ont été confirmés sur 65 pays selon le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Une progression qui, non seulement, presse le comité d'urgence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à se réunir ce 21 juillet, mais également à intensifier la campagne de vaccination. La Haute Autorité de la Santé (HAS) préconise ainsi la vaccination des groupes les plus exposés : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes trans, les personnes multipartenaires…

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    Une vaccination aux effets secondaires tout à fait classiques

    Les personnes à risque ayant tout intérêt à se faire vacciner peuvent toutefois rencontrer des effets secondaires, qui ne diffèrent pas des autres schémas vaccinaux, quels qu’ils soient : douleur, gonflement, inflammation au point d'injection. Mais aussi courbatures, maux de tête, fatigue, nausée, fièvre. “Ce sont simplement des effets liés à une réaction immunitaire de l’organisme, preuve que le vaccin le stimule” rassure le Dr Gérald Kierzek. Il revient sur un point important : “Une fois de plus tout est dans le dosage bénéfices/risques, si on n’est pas dans les critère d'éligibilité, ça ne sert à rien de se faire vacciner et de risquer ces effets secondaires. Si on fait partie des personnes à risques, les effets secondaires sont tout à fait acceptables”.

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    Pas de cicatrice avec ce vaccin contre la variole

    Qu’en est-il de la cicatrice qui était spécifique au vaccin contre la variole ? Elle n’est plus au rendez-vous dans ce nouveau vaccin, tout simplement. “La cicatrice était liée à la technique d'injection qui utilisait une double aiguille, soulevait la peau, et créait une papule" détaille le médecin. Une technique qui n’est plus d'actualité avec ce vaccin contre le monkeypox.

    Pour rappel, le schéma vaccinal est constitué de deux doses, espacées de 28 jours. Un schéma réduit à une dose pour les personnes ayant déjà été vaccinées contre la variole, et élargi à trois doses selon les cas pour les personnes immunodéprimées.


    Sources
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