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  • L'Assurance maladie généralise un dispositif de lutte contre le renoncement aux soins

    Publié le  , mis à jour le 
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    renoncement aux soins

    Détecter les personnes renonçant à se soigner, pour raisons financières ou par manque d'information, et leur offrir un accompagnement "sur mesure": c'est l'objectif d'un nouveau dispositif que l'Assurance maladie entend déployer sur tout le territoire, après l'avoir expérimenté dans une vingtaine de caisses.

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    Renoncement aux soins : des raisons essentiellement financières

    Plus d'un quart des 29.000 assurés interrogés dans les accueils de 18 caisses d'assurance maladie ont assuré avoir renoncé à des soins, selon une étude de l'Observatoire des non-recours aux droits et aux services (Odenore) datée de 2016. 

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    "Un chiffre à prendre avec précaution", selon l'Assurance maladie, mais qui témoigne "de la réalité" du phénomène qu'elle souhaite enrayer.

    Sans surprise, dans 3 cas sur 4, les obstacles sont financiers, surtout en l'absence d'une complémentaire santé. 

    Mais "la méconnaissance" du système est également un frein, a fait valoir le directeur général de l'Assurance maladie, Nicolas Revel, mardi, lors d'une conférence de presse, rappelant les faibles taux de recours aux aides existantes comme la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) ou l'ACS (aide à l'acquisition d'une complémentaire santé). 

    "Même une fois doté d'une complémentaire", l'assuré a parfois "besoin de guidance pour se repérer dans l'offre de soins et surmonter" des restes à charge trop importants, en particulier pour les soins dentaires, optiques et auditifs, selon M. Revel.

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    Un nouveau dispositif étendu à 21 départements

    Né d'une expérimentation débutée à Nîmes (Gard) en 2014 et étendue depuis à 21 autres départements, le dispositif sera généralisé progressivement d'avril 2017 à mi-2018. 

    Il vise d'abord à identifier les cas de renoncement aux soins avec des agents formés à détecter les difficultés lors de leurs échanges avec les assurés, et en s'appuyant sur un réseau de partenaires (professionnels de santé, travailleurs sociaux, Pôle emploi...) à même d'en signaler. 

    Ensuite, les caisses proposent à l'assuré un accompagnement "cousu main à trois niveaux": bilan exhaustif et explicatif de ses droits (comme la possibilité de recourir à l'ACS), orientation dans le système de soins (où trouver un gynécologue ?), et assistance dans l'élaboration d'un montage financier pour les dépenses trop lourdes (examen des devis, octroi d'une aide d'action sanitaire et sociale de la caisse, recherche d'aides complémentaires).

    Sur les 9.400 dossiers ouverts pendant l'expérimentation, "près d'un sur trois a abouti à la réalisation effective de soins" et "moins d'un sur deux" est encore en cours de traitement, pour un accompagnement de 71 jours en moyenne.

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