Contraception d’urgence : les infirmières scolaires au premier plan
L’entrée de la contraception d’urgence aulycée avait provoqué de vives polémiques. Deuxans plus tard, une étude réalisée dansl’ensemble des académies permet de dresser un premierbilan. Entre septembre 2001 et juin 2002, 15 171 élèves sontvenues à l’infirmerie pour une contraceptiond’urgence, parmi elles, trois quarts de mineures. Au total, 9235 élèves, soit 64,1 % des demandes, ontjustifié l’administration d’une contraceptiond’urgence par l’infirmière scolaire, desstructures spécialisées ou des pharmacies. LeNorlevo® a ainsi été délivré parles infirmier(ère)s à 5 826 élèves,soit 59,8 % des demandes. Sur l’ensemble des élèves venus àl’infirmerie, 9 040 ont été orientésvers le centre de planification ou d’éducationfamiliale, soit 59,5 % des demandes dont 6 693 élèvesmineures (74 %) et 2 347 élèves majeures (26 %). Concernant le suivi des élèves, les chiffrestémoignent d’une prise en charge conjointementeffectuée par l’infirmier(ère) del’éducation nationale (91,3 %) et le centre deplanification ou d’éducation familiale (90 %). En conclusion, l’éducation nationale souligne que“l’importance du rôle particulier desinfirmiers(ères) scolaires dans le cadre de laprévention des grossesses non désirées et pluslargement de l’éducation à lasexualité“. Si l’on compare ces résultats à lapremière étude sur le sujet conduite de janvierà juin 2000, on constate une plus grande importance durôle des infirmiers(ères) scolaires : ladélivrance du Norlevo® par ces professionnels estpassé de 23 à 59,8 %, leur implication dans le suivides élèves est ainsi passé de 50 à 93%. Source : La contraception d’urgence dans lesétablissements publics locaux d’enseignement ;septembre 2001-juin 2002 ; Direction de l’enseignementscolaire-Ministère de l’éducation nationale