Coronavirus : 5 médecins décédés depuis le début de l'épidémie Covid-19
Alors que le premier décès de médecin hospitalier français par infection au coronavirus a été enregistré dimanche 22 mars, quatre autres médecins ont succombé le même jour à la maladie.
Les premiers d’une longue et triste série ? Alors que le décès du médecin urgentiste de Compiègne (Oise) Jean-Jacques Razafindranazy, premier médecin hospitalier à avoir succombé à l’infection au coronavirus, a ému la France entière, quatre autres médecins comptent désormais parmi les victimes.
Âgés de 60 et 66 ans
Le premier, Jean-Marie Boegle, 66 ans, était gynécologue-obstétricien. Il exerçait à la clinique du Diaconat à Mulhouse (Haut-Rhin) depuis 35 ans. “Il avait contracté le virus auprès de l’une de ses patientes lors d’une consultation au sein de son cabinet”, peut-on lire dans le communiqué de l’établissement. D’abord hospitalisé à l’hôpital de Beaune en Côte-d’Or, il a été transféré au CHU de Dijon où il a été intubé samedi 21 mars et où il est décédé dimanche 22 mars, a indiqué son confrère Georges-Fabrice Blum à BFMTV
Le deuxième, Sylvain Welling, était un médecin généraliste de 60 ans. Il avait été admis jeudi 19 mars à l’hôpital de Saint-Avold en Moselle pour des “problèmes respiratoires”, a expliqué Gilbert Weber, maire de la commune où il exerçait. Selon une source hospitalière interrogée par l’AFP, il est arrivé aux urgences avant d’être hospitalisé dans le secteur de réanimation Unité CoVid-19. La thèse d’une contamination via un patient n’a cependant pas été confirmée pour l’heure.
Deux nouveaux décès annoncés en fin d'après-midi
En fin d'après midi, deux nouveaux décès de médecins ont été annoncés par l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est. Mahen Ramloll, médecin généraliste de 70 ans, est mort dimanche à l'hôpital de Colmar.
Olivier-Jacques Schneller, médecin généraliste de 68 ans, est décédé ce week-end à l'hôpital de Trévenans (Territoire-de-Belfort) après avoir été testé positif au Covid.
Dans le Grand Est, une situation de plus en plus tendue
Avec l’Ile-de-France, le Grand Est fait partie des régions françaises les plus touchées par l’épidémie, notamment depuis la tenue d’un rassemblement évangélique à Mulhouse entre le 17 et le 24 février qui a fait exploser les cas de contamination. La situation est de plus en plus tendue dans les hôpitaux de la région.