Crédit et cancer : le droit à l'oubli facilité pour les jeunes qui ont eu un cancer
A partir du 1er septembre, les conditions permettant de bénéficier d'un droit à l'oubli dans le cadre d'une demande de crédit vont évoluer pour les jeunes qui ont eu un cancer.
La lutte pour “le droit à l’oubli” avance à tous petits pas. Le droit à l’oubli c’est quoi ? La possibilité pour les personnes ayant été touchées par un cancer ou une maladie chronique sévère de ne pas avoir à déclarer la pathologie à leur assureur, un critère responsable d'une forte augmentation des tarif dans le cas d’un crédit. En d’autres termes : ne plus être considéré comme une personne malade.
Un changement à partir du 1er septembre
Pour l’instant, les personnes qui peuvent bénéficier de ce droit sont celles dont le traitement est terminé depuis 10 ans et celles dont la maladie s’est déclarée avant 18 ans avec un arrêt des traitements depuis 5 ans. Le petit changement qui aura lieu, à partir du 1er septembre 2020, c’est que cette période réduite de fin des traitements depuis 5 ans pourra aussi bénéficier aux personnes qui ont été touchées par un cancer avant 21 ans. Une avancée qui ne devrait pas concerner un grand nombre de personnes, étant donné que les demandeurs d’emprunt ont pour la majorité plus de 25 ans. Mais qui reste tout de même un progrès, selon Mehdi Aslam, conseiller Aidéa, service d’accompagnement des emprunteurs de la Ligue contre le cancer. Interrogé par le journal Le Monde, il se veut optimiste et a déclaré : “Sur ces dossiers, on avance à petits pas mais ce sont ces petits pas en avant qui permettent de faire de grands sauts.”