Dengue : de nouveaux cas déclarés dans le sud de la France
En cette saison du moustique tigre, cas de dengue et opérations de démoustication se multiplient. 51 départements sont concernés d’après le ministère de la Santé.
Un nouveau cas de dengue a été recensé à Arles dans les Bouches-du-Rhône, jeudi 1er août. Il s’agit du 15ème cas dans le département depuis le 1er mai, date de lancement du Plan anti-dissémination d’arboviroses, et du 32ème signalement dans l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, auxquels viennent s’ajouter trois cas de chikungunya. Tous liés à des piqûres de moustique tigre, Aedes albopictus, vecteur de la dengue, du chikungunya et de zika, qui présente la particularité de piquer majoritairement pendant la journée. D’après France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône deux interventions de démoustication ont eu lieu ce matin dans deux secteurs de la ville.
Traitement antimoustique à Bergerac
Mais la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’est pas la seule sur ses gardes en cette saison du moustique tigre. Pour rappel, Ae.albopictus est déclaré implanté et actif dans 51 départements d’après le ministère de la Santé (bulletin du 28 mai 2019). En Nouvelle-Aquitaine, dans la commune de Bergerac (Dordogne), les autorités sanitaires ont procédé à leur troisième démoustication en un mois, ce vendredi matin, après la découverte de deux cas de dengue en juillet.
Une opération sans risque pour la population: les zones démoustiquées sont généralement restreintes (le moustique tigre se déplace peu et vit entre 50 et 200 mètres autour de son nid) et le traitement faiblement dosé. “L’objectif reste d’éliminer les moustiques présents dans les lieux fréquentés par les cas de dengue, afin d’éviter tout risque de propagation du virus dans l’hypothèse où ils auraient été contaminés en piquant cette personne”, a précisé l’Agence régionale de santé de la Nouvelle Aquitaine dans des propos relayés par Ouest-France.
Suite à la découverte de 2 cas de dengue ayant séjourné à #Bergerac courant juillet, les autorités sanitaires procéderont à un traitement anti moustique tigre le vendredi 2 août à partir de 4h30 dans le quartier de l'hôpital. Secteur et détails ici > https://t.co/AOXclwuVNw pic.twitter.com/2roKHHfjLx
— Bergerac (@VilledeBergerac) 1 août 2019
Attention aux eaux stagnantes
“Les gîtes larvaires originels d’Ae.albopictus étant de petits gîtes formés par des plantes retenant de l’eau (souche de bambou, broméliacées ou trous d’arbres), celui-ci a colonisé toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels ainsi que d’éléments du bâti disponibles en milieu urbain (vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots…)”, explique le site signalement-moustique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (anses). Afin d’éviter la prolifération de cette espèce, le site donne quelques conseils:
- Coupelles sous les pots de fleurs, vases : videz-les régulièrement (au moins une fois par semaine) ou supprimez-les
- Seaux, matériel de jardin, récipients divers : videz-les puis retournez-les, ou mettez-les à l’abri de la pluie.
- Bidons de récupération d’eau : recouvrez-les à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu, en vous assurant que les moustiques ne pourront pas accéder à l’eau.
- Bassin d’agrément : introduisez des poissons, qui mangeront les larves
⚠️ #MoustiqueTigre, adoptons les bons gestes !
— ARS Paca (@ARSPaca) 25 juin 2019
Pour éviter qu'ils ne prolifèrent, détruisez les lieux de pontes ⤵️
Supprimez l'eau des coupelles
Évitez l'eau stagnante
✅Vérifiez l'écoulement de vos gouttières
Jetez vos déchets dans une poubelle ou à la déchetterie pic.twitter.com/ReLMs7VDsj