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  • Faut-il élargir le dépistage du VIH ?

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    La France est l'un des pays d'Europe où la pratique du dépistage du VIH est la plus élevée. Malgré cela, une forte proportion de patients sont détectés à un stade avancé de l'infection. Ainsi, sur 7 000 cas diagnostiqués en 2004, 3 000 étaient au stade Sida ou avaient un nombre de CD4 inférieur à 200. Ce diagnostic tardif n'est pas sans augmenter le risque de mortalité. On estime que chaque année en France, chez les personnes infectées par le VIH, un décès sur cinq concerne des personnes ayant découvert leur séropositivité dans l'année qui précède le décès. Un diagnostic porté avec retard se traduit par un risque d'infection accru au sein de la population. Connaître son statut sérologique encourage les comportements de prévention, conduit éventuellement à la mise en route d'un traitement, diminuant ainsi le risque de transmission du VIH. Les chercheurs ont examiné les données disponibles en France. Ils observent ainsi que le diagnostic est porté plus tôt chez les femmes et dans les groupes très exposés, comme les homosexuels masculins, les jeunes et les personnes ayant eu un nombre élevé de partenaires. Le dépistage tardif de l'infection concerne, en revanche, en majorité des personnes plus âgées, pour la plupart des hommes, hétérosexuels, vivant en couple depuis plusieurs années et ayant des enfants. Il s'avère que ceux-ci ne sont pas une cible privilégiée d'incitation au dépistage. Les migrants sont dépistés à un stade avancé de l'infection. Ce qui tient à la difficulté d'accès au dépistage dans leurs pays. Le dépistage s'effectue souvent dans l'année de leur arrivée en France et tend à s'améliorer dans les dernières années. En complément des orientations actuelles, les chercheurs recommandent ainsi un dépistage élargi, proposé en routine dans le cadre de consultations médicales. Selon eux, il appartient au médecin généraliste d'interroger les patients sur leur sexualité, et éventuellement de leur proposer de connaître leur statut, y compris à ceux qui a priori semblent peu exposés au risque de contamination. Ces recommandations s'inscrivent dans la nécessité de placer le dépistage et la prise en charge précoce des personnes qui seraient infectées comme une priorité.

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    Source : Communiqué conjoint de l'Inserm et de l'ANRS du 29 juin 2007

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