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  • Hépatite C : le dépistage plus fréquemment proposé aux usagers de drogues

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    D'une façon générale, les médecins généralistes ont tendance à plus fréquemment proposer le dépistage des hépatites virales aux utilisateurs de drogues par voie intraveineuse, selon une étude publiée mercredi 25 mai dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS). Ainsi, plus des trois-quarts des médecins (76,6 %) suggèrent systématiquement un dépistage du virus de l'hépatite C (VHC) aux usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 59,5 % aux personnes transfusées avant 1992.

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    A contrario, l'étude révèle que les médecins généralistes proposent moins fréquemment cet examen aux patients souffrant d'une asthénie importante et durable (28,4 % de médecins qui le proposent systématiquement), aux personnes tatouées ou piercées (21,7 %) et aux personnes ayant enduré un acte chirurgical ou médical invasif (17,6 %).

    Le constat est sensiblement le même pour le dépistage du virus de l'hépatite B (VHB). Au total, 73 % des médecins généralistes prescrivent systématiquement le dépistage aux usagers de drogues, contre 55,9 % aux personnes ayant des comportements sexuels à risque.

    D'autres groupes à risque sont également moins souvent dépistés. Il s'agit notamment des personnes originaires de pays à forte endémie et des personnes en situation de précarité. “La proposition de dépistage des hépatites virales par les médecins généralistes n'est pas systématique pour l'ensemble des patients pour lesquels existent des recommandations, notamment pour le VHB, les personnes originaires des pays à prévalence élevée et, pour le VHC, les personnes tatouées ou ayant un piercing. Ces résultats devraient permettre d'apporter les arguments nécessaires aux médecins généralistes pour renforcer le dépistage auprès de leurs patients à risque“, précisent les auteurs de l'étude.

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    Quelque 500 000 adultes seraient infectés de façon chronique par une hépatite virale B ou C en France. A noter, près de la moitié d'entre eux ne seraient pas au courant de leur statut sérologique.

    Relaxnews

    Source : BEH web du 15 mai 2011 - (disponible en ligne)

    Cette enquête a été réalisée par téléphone et par Internet, entre novembre 2008 et janvier 2009, auprès d'un échantillon de 2 083 médecins généralistes exerçant une activité libérale. L'échantillon a été constitué par sondage aléatoire.

    Photo : ©Bork/shutterstock.com


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