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  • Hépatites : une menace à ne plus négliger

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    Alors que la Haute Autorité de Santé plaide pour la généralisation de la proposition systématique du dépistage au VIH/Sida, SOS Hépatites (association de malades atteints par une maladie chronique du foie) constate l'absence de considération de l'ensemble des acteurs du système de santé sur la question du dépistage des hépatites virales.

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    D'après le Bulletin Epidémiologique hebdomadaire du 19 mai 2009 (institut de veille sanitaire) plus de 500 000 personnes sont porteuses d'une hépatite virale chronique (232 000 hépatite C, 281 000 hépatite B) et près de 50 % l'ignorent et ne sont pas encore dépistées. Soit plus de 250 000 personnes qui vivent en France avec un virus qui peut potentiellement détruire leur foie. Faute d'un dépistage, ces infections chroniques peuvent passer totalement inaperçue (très peu de symptômes associés à l'exception de la fatigue) et aboutir à une insuffisance hépatique sévère ou à un cancer du foie, pour lequel aucun recours thérapeutique, y compris la greffe, n'est possible. Plus de 250 000 personnes vivent en France, sans le savoir, avec une bombe à retardement au niveau du foie, alors qu'il existe des traitements efficaces ! Les hépatites virales sont responsables de 10 fois plus de décès en France que le VIH/sida“ déclare ainsi SOS Hépatites. De plus on compte 5 000 nouvelles contaminations par an pour l'hépatite C et 2500 pour l'hépatite B... Pourtant, les traitements contre l'hépatite C permettent de guérir (suppression virale) dans plus de 50 % des cas et les traitements contre l'hépatite B permettent de bloquer le virus dans plus de 80 % des cas. SOS Hépatites demande donc une généralisation de la proposition systématique du dépistage sur les hépatites virales, en priorité chez les anciens transfusés, les femmes enceintes, les usagers de drogue, les personnes incarcérées, les personnes d'origine étrangère résidant en France et également les personnes qui démarrent une chimiothérapie anticancéreuse. Ceci implique, selon l'association, un déblocage de fonds par le ministère de la santé pour définir une politique de formation et une mise à disposition de tests de dépistage au niveau des structures de soins qui accueillent les populations mentionnées ci-dessus. Cela implique également pour la Haute autorité de santé de rattraper son retard concernant la validation des algorithmes de dépistage de l'hépatite B et d'étendre ses recommandations d'incitation au dépistage aux hépatites virales. Enfin la sécurité sociale devrait rembourser à 100 % le test de dépistage de l'hépatite B.

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    Luc Blanchot Source : Communiqué de SOS Hépatites - 3 novembre 2009


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