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  • Héroïne contaminée : 8 décès dus à la maladie du charbon

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    Mardi 19 janvier, les autorités sanitaires ont lancé une alerte après que 15 cas de maladie du charbon aient été signalés chez des consommateurs d'héroïne (14 en Ecosse et 1 en Allemagne). Parmi eux, 8 personnes sont décédées. Il est possible que le produit contaminé circule dans d'autres pays européens, dont la France.

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    L'alerte a été lancée dans un communiqué conjoint de la Direction Générale de la Santé (DGS), la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT), l'Observatoire français des Drogues et Toxicomanies (OFDT), le ministère de la santé et des sports et l'Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps). L'origine la plus probable des infections et des décès est la consommation d'héroïne contaminée par des spores du charbon. Parmi les personnes concernées, la plupart ont consommé l'héroïne par voie injectable, mais certains également par voie inhalée ou fumée.

    Le communiqué indique également que ni la couleur, ni l'aspect ne permet de déterminer si l'héroïne est contaminée par les spores du charbon. Elle se consommerait d'ailleurs de la même manière qu'une héroïne non contaminée.

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    La maladie du charbon est une infection causée par une bactérie, qui au contact de l'air, forme des spores. Ces spores peuvent survivre dans le sol et d'autres matières durant des décennies. En cas de consommation de produit contaminé, les premiers signes peuvent être des rougeurs et des gonflements aux sites d'injection notamment, ou s'étendant rapidement, même à distance du point d'injection. La fièvre est supérieure à 38°5C.

    En présence de ces symptômes, ou d'une simple fièvre, il faut consulter d'urgence en mentionnant la consommation d'héroïne. Le traitement du charbon fait appel à des antibiotiques, qui doivent être administrés le plus tôt possible. En cas de prise en charge tardive, l'évolution de la maladie peut être fatale.

    Rappelons que l'expérimentation d'héroïne a concerné 360 000 personnes en 2005, mais “le chiffre semble baisser, voire se stabiliser ces dernières années“, selon le ministère de l'intérieur. En 2004, les services de police ont enregistré 37 décès rattachés à une surdose d'héroïne ou d'un autre opiacé. Un chiffre sans doute sous-estimé, car tous les décès par surdose ne sont ps connus de la police.

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    Ioanna Schimizzi

    Sources : Communiqué conjoint de la Direction Générale de la Santé, la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie, l'Observatoire français des Drogues et Toxicomanies, le ministère de la santé et des sports et l'Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé - 19 janvier 2010


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