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  • Héroïne : plus de risque d'overdose

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    Dans un communiqué cosigné par les différentes agences gouvernementales, les autorités sanitaires alertent sur la grande variabilité de la composition de l'héroïne en France. Ces dosages seraient à l'origine d'un risque plus important d'overdose et de décès.

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    Depuis 2006, le nombre de décès par surdose est en progression en France. L'enquête annuelle sur les produits en cause dans les décès des toxicomanes témoigne d'une augmentation de ces cas liés à l'héroïne. En 2006, l'héroïne seule est impliquée dans 22,6 % parmi 168 cas de surdoses mortelles en 2006. En 2007, ce chiffre passe à 29,2 % sur 192 cas et en 2008 à 28,5 % sur 217 cas.

    Selon les autorités sanitaires, “Les systèmes d'observation relatifs aux drogues illicites font apparaître une variabilité importante concernant la teneur en héroïne des produits en circulation. Ces conclusions font suite aux analyses réalisées en 2008 et 2009 dans le cadre de saisies par les services de police, douanes et gendarmerie. Elles confirment la situation observée dans le cadre de l'analyse de produits collectés auprès d'usagers“. Ces écarts de concentration en héroïne pure entre les poudres en circulation sont parfois très importants. Les pourcentages d'héroïne peuvent en effet varier de 0 à plus de 60 % sans qu'aucune caractéristique physique (couleur...) ne permette de le savoir. Il semblerait de plus que la part des échantillons dosés à plus de 30 % soit en augmentation alors qu'habituellement, ils présentent plutôt des concentrations de l'ordre de 10 %.

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    Cette grande variabilité accroît la probabilité pour les usagers de consommer, sans en avoir connaissance, des produits très concentrés en héroïne. “Ce phénomène augmente donc encore le risque de surdose qui peut être mortelle, quelle que soit la voie d'administration du produit (injection ou “sniff“). Ce risque est encore plus marqué chez des sujets qui consomment de l'héroïne occasionnellement ou pour la première fois“ avertissent ainsi les autorités sanitaires.

    Luc Blanchot

    Source : Communiqué conjoint de l'Afssaps, Mildt, Ofdt, InVs et Ministère de la santé - 16 décembre 2009


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