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  • Hôpitaux, cliniques : sont-ils tous bien armés contre la douleur ?

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    La douleur est une priorité de santé publique depuis la fin des années 90. Pourtant, jamais les différents hôpitaux n'avaient été comparés sur leur capacité à prendre en charge la douleur. C'est désormais chose faite, avec la publication d'un classement qui paraîtra demain dans l'hebdomadaire l'Express.

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    Les médecins disposent aujourd'hui de toute une palette de traitements contre la douleur : les antalgiques de niveau 1 (paracétamol, ibuprofène), de niveau 2 (paracétamol + codéïne ou tramadol) et de niveau 3, pour les douleurs les plus intenses (les morphiniques). Ces derniers ont longtemps été réservés aux cas les plus exceptionnels, mais depuis les années 90 leur usage s'est enfin répandu dans les hôpitaux, sous différentes formes (comprimés, patchs, perfusion, pompes à morphine). D'autres moyens sont également utilisés, par exemple la relaxation, l'hypnose, l'utilisation de psychotropes, etc.

    Comment cette palette est-elle utilisée dans les hôpitaux et cliniques ? Cela dépend en grande partie de la formation du personnel soignant et de l'organisation de l'établissement : présence ou non d'un Comité de lutte contre la douleur (Clud), d'une structure de traitement de la douleur, de protocoles spéciaux rédigés pour faire face à la douleur induite par les soins, de la présence de médecins et d'infirmières formés à la douleur.

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    Sur cette base, l'Express a donc élaboré avec la Société française d'étude et de traitement de la douleur  (SFETD) un questionnaire envoyé à 1 217 établissements français. En fonction des réponses, les établissements ont été classés en différentes catégories, de A (présence d'un Clud avec une structure et d'une proportion significative de professionnels formés) à E (pas de Clud).

    Les résultats, déjà accessibles en ligne, montrent qu'une grande majorité des gros hôpitaux (centres hospitalo-universitaires, centres hospitaliers régionaux, centres de soins de plus de 300 lits ou grosses cliniques) sont en classe A. A l'inverse, les petits hôpitaux et petites cliniques sont souvent mal classés.

    Outre l'intérêt de savoir si l'hôpital près de chez vous est bien équipé pour lutter contre la douleur, ce classement permet d'attirer l'attention sur le fait que les contraintes budgétaires des hôpitaux et leur réorganisation (départs à la retraite, réorientation de professionnels vers des spécialités plus rémunératrices) menacent la pérennité de ces structures, comme le confie à l'Express le Dr Jean Bruxelle, Président de la SFETD. Afin de contrer cette possible dégradation, le Dr Bruxelle en appelle à un IVème plan gouvernemental sur la douleur.

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    Jean-Philippe Rivière

    Source : lexpress.fr, le 21 octobre 2009

    Image : commande manuelle d'une pompe à morphine, permettant de délivrer une dose intraveineuse en cas de besoin, Copyright DURAND FLORENCE/SIPA


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