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  • L'hôpital Saint-Affrique perd sa chirurgie lourde

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    Mis à l'index durant l'été par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et du Conseil national de la chirurgie (CNC), l'hôpital de Saint-Affrique devra fermer son service de chirurgie lourde. Son activité de chirurgie pourra cependant être maintenue pour permettre le bon fonctionnement de l'unité de maternité.

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    Symbole des petits hôpitaux de proximité mais également de leurs limites, l'hôpital Saint-Affrique avait fait la Une de médias en juillet 2007 lorsqu'un pré-rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et du Conseil national de la chirurgie (CNC) avait noté des “pratiques douteuses“, des “interventions chirurgicales trop lourdes“ et “un taux de mortalité inquiétant“. Le 7 septembre, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports a reçu le rapport de la mission d'évaluation de l'unité expérimentale de chirurgie viscérale de Saint-Affrique. Selon le communiqué du ministère, ce rapport met en évidence “des problèmes de sécurité dans la prise en charge des patients opérés en chirurgie lourde“. Des problèmes officiellement liés à “la structure même de cet hôpital de proximité, dont l'isolement des praticiens et le faible nombre d'actes réalisés ne permettent pas de garantir les bonnes pratiques en chirurgie lourde“. Le rapport n'étant pas rendu public, il est difficile d'en savoir plus... Après avoir étudié le rapport, la ministre a décidé d'interrompre l'activité de chirurgie lourde et de ne maintenir l'activité chirurgicale qu'à des prises en charge programmées et de courte durée et “à la condition qu'elle soit entourée de toutes les assurances nécessaires en matière de qualité et de sécurité vis-à-vis des patients pris en charge“. Des conventions seront passées entre l'hôpital de Saint-Affrique et les établissements partenaires, au premier rang desquels le CHU de Montpellier, pour permettre d'offrir des soins de qualité à l'ensemble de la population de la région. Par ailleurs, le rapport estime que “la fermeture totale de l'unité compromettrait cependant la maternité, dont le bon fonctionnement nécessite une couverture chirurgicale“. Elle y sera donc maintenue.

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    Source : Communiqué du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports du 7 septembre 2007


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