Lutter contre la douleur à l'échelle mondiale
La douleur est de mieux en mieux prise en charge dans les pays occidentaux, mais ce n'est pas le cas dans les pays en voie de développement. L'ONG Douleurs sans Frontières, présidée par le Dr Alain Serrie, a présenté à l'ONU un projet de résolution visant à promouvoir la prise en charge des douleurs.
“Dans les pays du Nord, la prise en charge de la douleur va augmenter la durée et la qualité de vie. Mais dans les pays du Sud, la douleur du cancer, celle des grands brûlés, des amputés, celles liées à la malnutrition et la famine ne sont pas du tout soulagées dans beaucoup de pays. “La douleur peut même être mortelle : la douleur de grands brûlés n'étant pas soulagée, leurs pansements ne sont pas changés et ils meurent de septicémie“ ajoute le Dr Serrie.
Créée en 1996, l'ONG Douleurs sans Frontières a été créée par le Dr Alain Serrie, Président fondateur, avec quatre autres médecins qui participaient comme lui à des missions humanitaires, afin d'exporter leur savoir-faire. Sa mission ? Promouvoir, animer et développer toutes les actions qui ont pour objet le diagnostic, les traitements et la prise en charge de la douleur dans les pays les plus défavorisés.
Douleurs sans Frontières est à l'origine d'un vaste mouvement pour le vote d'une résolution à l'Assemblée Générale des Nations Unies afin d'obtenir le droit pour les peuples, quelles que soient leur condition et leur culture, à disposer des moyens propres à prendre en charge la douleur, la souffrance et les symptômes de fin de vie.
Pour donner plus de poids à cette demande, un appel à signature des citoyens français a été lancé le 20 octobre. Jacques Attali, Guy Bedos, Enki Bilal, Bernard Kouchner et bien d'autres ont déjà signé. “Si nous récoltons 40 000 signatures, le ministère des Affaires Etrangères se charge de demander ce vote“ explique le Dr Serrie. Alors, vite, allez signer sur le site de Douleurs sans Frontières http://douleurs.org/ Une nouvelle campagne entend sensibiliser le grand public à ce message :
Source : Conférence de presse Douleurs sans Frontières, 20 octobre 2008
