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  • Mal de dos : prenez-vous en main !

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    Lecture 3 min.

    Résistant aux médicaments, votre mal de dos réapparaît sans cesse et vous gâche la vie. Mais plutôt que de rester un spectateur passif, pourquoi ne pas faire face à votre douleur ? C'est ce que propose une équipe américaine avec un programme d'auto-prise en charge dont les bénéfices perdurent au-delà d'un an.

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    On estime que plus de 80 % des Français souffriront d'un mal de dos au cours de leur vie. Plus un symptôme qu'une maladie, il représente néanmoins la première cause de consultation des centres anti-douleur. Aux Etats-Unis, le mal de dos est la seconde cause de douleur après les maux de tête, selon une étude de l'Institut américain de santé (National Institute of Health). L'ampleur des lombalgies en fait aujourd'hui un véritable problème de santé publique.

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    Gare au cercle vicieux ! La lombalgie plus communément appelée “mal de dos“ peut entraîner une raideur ou limiter la mobilité de cette région. Si la durée des symptômes n'excède pas trois mois, on parle de lombalgie aiguë, dans le cas contraire on parle de lombalgie chronique. Le lumbago est la cause la plus fréquente de lombalgie aiguë. Survenant à la suite d'un effort (sport, port de lourdes charges...), la douleur brutale traduit une détérioration débutante du disque intervertébral. La guérison est généralement rapide et dure moins d'une semaine. Outre la gêne physique, la récidive de ces crises peut tout de même avoir un impact psychologique non négligeable. Les douleurs et l'handicap peuvent atteindre le moral des victimes. Les répercussions mentales peuvent rendre moins supportable un symptôme au départ banal. Si le mal de dos n'est pas une maladie psychosomatique, il n'en demeure pas moins que la prise en charge psychologique augmente les chances de guérison. Pour mettre fin au cercle vicieux “douleur-déprime“, l'équipe américaine du Docteur Teresa Damush a conduit une expérience originale permettant au patient de vivre en meilleure harmonie avec son dos.

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    Devenir un acteur de sa prise en charge Les chercheurs américains ont mis au point un programme d'auto-prise en charge de la lombalgie. Au total, les chercheurs ont enrôlé 211 patients ayant consulté dans un centre médical ou aux urgences de l'hôpital universitaire des quartiers défavorisés d'Indianapolis. Les patients ont été divisés en deux groupes : l'un des groupes continuant de voir son médecin pour le traitement de la douleur, les autres suivant l'auto-prise en charge. Au programme, trois classes hebdomadaires en groupe restreint dans les centres de santé voisins avec des exercices de renforcement du dos ainsi que des conseils d'hygiène de vie “classiques“ (reprise d'une activité sportive, attitudes de travail, etc.). Dispensés en fonction des activités quotidiennes de chacun des patients, ces exercices étaient en partie repris dans une brochure. Des rappels téléphoniques ont assuré un suivi et un soutien aux patients. Par ailleurs, tous ont été engagés à communiquer régulièrement avec leur médecin plutôt que d'être un acteur passif du contrôle de sa propre douleur. Plus original, le programme visait également à redonner confiance aux patients, en leur apprenant notamment des techniques “anti-idées noires“ (déprime, frustration, etc.).

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    Des bénéfices qui durent... Les informations recueillies lors des entretiens téléphoniques ont montré que les bénéficiaires du programme ont une incapacité moins importante ainsi qu'un meilleur moral. Craignant moins la résurgence d'épisodes douloureux, ils sont plus nombreux à reprendre une activité physique. Ces résultats ont été évalués à 4 et 12 mois grâce à des questionnaires standardisés d'évaluation du handicap, de la sévérité de la lombalgie et de la qualité de vie. “Avec un meilleur mental et une meilleure condition physique, les patients peuvent plus rapidement retrouver leurs activités professionnelles ou familiales“ conclut le Dr Damush. En France, des structures appelées écoles du dos sont apparues dans les années 1970. Elles permettent aux malades souffrant de lombalgies chroniques de mieux connaître leur dos, ainsi que les moyens de le protéger. David Bême


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