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  • Maman : j'ai mal au ventre

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    Lecture 2 min.

    Le syndrome du côlon irritable, encore désigné par la notion de troubles fonctionnels intestinaux (TFI), n'épargne pas les jeunes enfants. Pas de panique ! En général ces troubles disparaissent ou s'atténuent en grandissant, mais pour autant il est indispensable de soulager la douleur de l'enfant.

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    Douleurs abdominales, diarrhées chroniques alternant parfoisavec des épisodes de constipation, ballonnements et gaz...les troubles fonctionnels intestinaux (TFI) touchentfréquemment les enfants de un à quatre ans.Généralement, ils diminuent ou disparaissentspontanément par la suite. En France, on estime qu'ilsatteignent environ 15 % de la population. Chez l'enfant, cestroubles fonctionnels intestinaux représentent un des motifsles plus fréquents de consultation pour diarrhée plusou moins chronique. Plus souvent appelés syndrome ducôlon irritable, cette affection est transitoire et n'affecteen aucun cas sa croissance.

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    Gare à l'alimentation !

    Trouble de la motricité de l'intestin, fragilitéexcessive, utilisation “maladroite“ des antibiotiques, comportementfamilial anxieux, stress...de nombreux facteurs sontincriminés dans l'apparition des troubles fonctionnelsintestinaux du jeune enfant. Mais trois fois sur quatre, deserreurs de régime alimentaire en sont à l'origine. Leplus souvent, il s'agit d'une alimentation trop riche enprotéines (viandes, poissons, oeufs). Avant ladiversification alimentaire, l'allaitement maternel ou le recoursà un lait maternisé permet de couvrir les besoins debébé en protéines en évitant lesexcès. En revanche, l'introduction de la viande et desproduits laitiers (yaourts, fromages blancs, fromages...)coïncide souvent avec des apports protéiques quatreà cinq fois supérieurs aux besoins de l'enfant.

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    Quelques conseils diététiques s'imposent

    En général, la simple correction de ces erreursamène l'amélioration des symptômes. Dèsl'âge de 5 mois jusqu'à environ deux ans, les apportsconseillés en protéines sont de 10 à 11grammes par jour... et pas plus ! Ensuite, et jusqu'à 10ans, ces apports sont proportionnels au poids de l'enfant àraison de 0,9 gramme de protéines par kilo de poids del'enfant et par jour. Ainsi, un enfant de trois ans pesant 15 kilosdevra-t-il manger 13,5 g de protéines par jour. Mieux vautaussi en période de crise, éviter lescrudités, les agrumes, les glaces, les boissonsglacées. Enfin, l'alimentation du jeune enfant doitégalement être rééquilibrée entreles différents nutriments : glucides (sucres lents etrapides), lipides (graisses végétales et animales),protides (protéines végétales et animales) etfibres (fruits, légumes...).

    Consulter pour rassurer les parents... et écouterl'enfant

    Outre ces ajustements indispensables, la consultationmédicale permet également de rassurer les parents etd'exclure toute autre affection au niveau de l'intestin :occlusion, hernie, malformation... Il est égalementimportant de faire comprendre à l'enfant que ses douleurs nesont pas sous-estimées et que l'on en met en oeuvre tous lesmoyens nécessaires pour le soulager. Aujourd'hui, letraitement reste symptomatique. Ainsi la prescription d'unanti-spasmodique, sous une forme galénique adaptéeà l'usage pédiatrique(sachet ou suspension buvable),permettra de lutter contre les contractions du tube digestif etsoulagera l'enfant. Les troubles fonctionnels intestinaux del'enfant ne doivent pas être négligés. Les mauxde ventre, chez les tout-petits comme chez les adultes, sontvéritablement handicapants. Apprenez àécouter, leurs plaintes, leurs pleurs et à lesapaiser.

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    Ghislaine Trabacchi


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