Le masque n’entraîne pas d’intoxication au CO2, même chez les personnes avec des maladies pulmonaires
Une étude publiée le 2 octobre dans la revue Annals of the American Thoracic Society vient infirmer certaines théories selon lesquelles le masque pourrait provoquer une intoxication au CO2 et serait dangereux pour les personnes atteintes de maladies pulmonaires.
Depuis le début de la pandémie, le masque fait l’objet de nombreux débats. D’abord en pénurie, il est ensuite devenu obligatoire dans de nombreux endroits et situations. Et ce n’est pas au goût de tout le monde. Parmi les anti-masques, les arguments sont variés. Celui de la santé revient régulièrement.
Des chercheurs américains se sont penchés sur la question et une étude publiée le 2 octobre dans la revue Annals of the American Thoracic Society affirme que le masque n’a pas d’effets nocifs sur la respiration. Ils ont étudié les échanges d’oxygène et de dioxyde de carbone avec le port du masque chez des personnes ne souffrant d’aucune pathologie et d’autres atteintes de maladies pulmonaires chroniques.
Résultat, l’impact du masque sur la respiration est minime même chez les participants atteints de troubles respiratoires sévères.
"Il est important d’informer le public que la sensation d’inconfort liée au port du masque ne doit pas donner lieux à des préoccupations de sécurité infondées car cela peut atténuer le respect d'une pratique prouvée pour améliorer la santé publique", peut-on lire dans l’étude.
"Nous pensons que nos données aideront à atténuer les craintes concernant les risques pour la santé de l'utilisation des masques chirurgicaux et améliorer la confiance du public pour une acceptation et une utilisation plus généralisées", concluent les chercheurs.