Moins de voitures, Paris respire mieux !
Selon une étude réalisée par Airparif (organisme indépendant chargé de mesurer la qualité de l'air), la qualité de l'air s'est grandement amélioré à Paris depuis 2002. Et c'est en partie grâce aux évolutions de la circulation. Entre 2002 et 2007, la pollution liée aux dioxyde d'azote émis par le trafic routier dans Paris a diminué de 32 % au total, dont 26 % du fait de l'amélioration technique des moteurs et 6 % du fait de la réduction de la circulation et des aménagements de voirie. La baisse due aux évolutions de la circulation provient essentiellement de la diminution du trafic dans Paris. Elle s'explique également par la modification de la répartition des catégories de véhicules (- 15 % des voitures particulières, + 25 % des véhicules de livraisons, + 25 % des deux roues motorisés, - 11 % des poids lourds, + 10 % des bus, - 11 % des cars de tourisme) et des conditions de circulation dans Paris, dues notamment aux aménagements de voirie. Mais tout n'est pas rose pour autant. Cette étude met aussi en évidence une situation contrastée à l'intérieur même de Paris avec : - Une situation très nettement améliorée sur les axes traités due à la baisse du trafic (tant en quantité d'oxydes d'azote rejetés dans l'atmosphère qu'en qualité de l'air liée au dioxyde), même si les concentrations de dioxyde d'azote dans les rues excèdent toujours les normes de qualité de l'air. La baisse attendue des concentrations permettra néanmoins de respecter la valeur limite réglementaire pour 2007 (46 µg/m3) sur 440 km de voies ; - Mais aussi des augmentations de trafic sur certains axes, parfois liés à des reports, qui induisent une stagnation des émissions d'oxydes d'azote et de la pollution au dioxyde d'azote ; voire ponctuellement des augmentations de ces deux paramètres.
Source : Communiqué d'Airparif du 19 décembre 2006