Objets connectés : les Français sollicitent les objets "santé"
96 % des Français sont intéressés par les objets connectés en santé, alors que seulement 24 % en possèdent. Une étude menée par l’agence Les Infiltrés, en partenariat avec Doctissimo décrypte les attentes, les perceptions et les appréhensions quant à ces objets, qui ont su trouver leur place bien au-delà du simple phénomène de mode.
Le marché des objets connectés est en plein essor, c’est un fait incontestable. "Si la majorité des Français considère qu’il ne s’agit plus d’un phénomène de mode, la compréhension et l’adoption ne suivent pas pour autant." Une nouvelle étude sur le rapport des Français aux objets connectés vient d’être publiée par l’agence Les Infiltrés, en partenariat avec notre site Doctissimo. Cette analyse est d’un tout nouveau genre, elle "s’appuie sur un croisement d’études qualitatives et quantitatives : écoute des réseaux sociaux, analyse requêtes SEO, sondages et groupes de discussion ont été organisés, ainsi qu’une grande enquête menée auprès du panel propriétaire de Lagardère Active".
La santé connectée, plébiscitée par les Français
C’est le domaine de la santé qui est le plus sollicité par les répondants en matière d’objets connectés. Ils sont 96 % à s’y intéresser. Pourtant, seuls 24 % disent en posséder au moins un, ce qui prouve un certain décalage entre les attentes et la perception réelle de ces objets. Ce sont ceux destinés à mesurer l’activité physique qui attirent le plus, devant ceux pour améliorer son sommeil, contrôler son poids et être plus zen.
La définition même d’un objet connecté n’est pas toujours très claire dans la tête des Français. Ils sont 95 % à déclarer "en avoir entendu parler" et 25 % donnent pourtant une définition imprécise ou hasardeuse. Pour ce qui est de la connaissance de ces produits, 75 % des répondants souhaitent être davantage informés. A la question "Comment aimeriez-vous vous informer sur les objets connectés ?", 62,6 % des sondés ont répondu "en testant gratuitement les produits". Les autres sources d’information sollicitées sont, dans l’ordre : en lisant de l’actualité (34,3 %), en regardant des vidéos (29,9 %), par des paroles d’experts (25,5 %) et en échangeant au sein d’espaces de discussion (16,7 %).
Trois catégories d'utilisateurs d'objets connectés
L'étude Les Infiltrés/Doctissimo a également catégorisé 6 profils d'utilisateurs des objets connectés, répartis en 3 goupes : les "ultra-connectés", les "apprentis connectés" et les "réfractaires". Ces informations permettent de mieux connaître les potentiels utilisateurs.
Des inquiétudes sur la sécurité des données de santé
Les méfiances quant aux objets connectés se concentrent sur la sécurité des données de santé (pour 79 % des répondants). Cette étude met aussi à mal quelques idées reçues. Si les seniors sont "globalement réfractaires", il sont malgré tout parmi les plus "curieux et en demande d’une médecine 3.0". Enfin, les femmes s’intéressent au sujet autant que les hommes, même si ce sont ces messieurs qui monopolisent la parole avec 70 % des conversations sur ces thématiques sur les réseaux sociaux.