• Actualités
  • CMU/ACS/AME : des patients se voient refuser des soins

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 1 min.

    Refus de soin CMU

    Suite à des signalements de refus de soins à des bénéficiaires de la CMU ou de l’AME, une enquête a été ouverte pour déterminer l’ampleur de cette pratique. Trois associations ont également saisi le Défenseur des droits. 

    La suite après cette publicité

    Une enquête ouverte suite à deux signalements

    Les refus par des médecins de recevoir des patients bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU), de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C), de l’Aide au paiement d’une Complémentaire Santé (ACS) ou de l’Aide Médicale d’Etat (AME) ne sont malheureusement pas nouveaux. Mais il semble que certains professionnels de santé ne se cachent plus et l’affichent ouvertement sur des sites internet de prise de rendez-vous. Suite au signalement de deux cas le Défenseur des droits Jacques Toubon a ouvert une enquête.

    La suite après cette publicité

    Dans un communiqué, le Défenseur des droits rappelle que "l’article L.1110-3 du code de la santé publie qualifie le caractère illégal de tels refus", même s’ils sont accompagnés d’une redirection vers un centre public de soins, car ils s’apparentent à une discrimination dans l’accès au soin "en raison du statut, de l’état de santé ou éventuellement de la vulnérabilité économique des patients concernés". Suite à ces signalements, trois associations ont saisi le Défenseur des droits : la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS), le Collectif inter-associatif de la santé et Médecins du monde.

    La suite après cette publicité

    Des pratiques peu répandues mais réccurentes

    L’étude commandée, et financée dans le cadre d’un partenariat avec le Fonds CMU, sera rendue publique en mars 2017. Elle recueillera le point de vue des professionnels de santé sur la prise en charge de patients vivant dans des conditions précaires.

    Si les refus de soins ne sont pas une pratique répandue, fort heureusement, elle n’en demeure pas moins "récurrente", comme l’ont démontré par le passé de nombreuses enquêtes. Un rapport publié il y a deux ans par le Défenseur des droits, à la demande du le Premier Ministre s’était déjà penché sur la question, concluant que "le droit à la santé n’est pas encore acquis pour les personnes en situation de précarité".


    Partager sur :
    Nos dossiers pour en savoir plus
    Discutez-en avec la communauté

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir