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  • SRAS : l’étude qui fait peur !

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    La situation internationale rapportée parl’Organisation mondiale de la santé (OMS) au 21 mairendait compte de 7 956 cas de SRAS dont 666 décès,répartis dans 31 pays. L’OMS recommande dedifférer tout voyage qui ne soit pas indispensable dans leszones suivantes : Hong Kong, Pékin, les provinces duGuangdong et du Shanxi (Chine), et depuis le 8 mai, les provincesde Tianjin et de Mongolie intérieure (Chine) et Taipei(Taiwan). En France, l’Institut de Veille Sanitaire adénombré en France 7 cas probables de SRAS. Cinq casont été signalés avant le 10 avril (dont 4sont rentrés chez eux). Les deux derniers cas, deuxsalariés de retour de Nanjin (Chine) ont étéidentifiés les 6 et 7 mai. Pour les personnes en provenancedes zones affectées, la Direction générale dela Santé formule les mêmes recommandations. Parallèlement, la nouvelle enquêteépidémiologique sur les neuf premièressemaines de l’épidémie remet en cause quelquescertitudes… Publiée dans la prestigieuse revue TheLancet, cette étude estime que le taux de mortalitédes patients atteints de SRAS pourrait atteindre 43 à 55 %chez les plus de 60 ans et 7 à 13 % chez les moins de 60ans. Ces chiffres sont bien évidemment beaucoup plusimportants que les premiers avancés (3 à 5 %).Minimisation des premières semaines ? Evolution del’épidémie ? Surestimation due aux seuls cashospitalisés ?… Il est aujourd’hui biendifficile d’y voir clair, mais ces chiffres renforcent lanécessité des mesures de précautionspréconisées par les autorités sanitaires. Letemps d’incubation a été confirmé auxalentours de 6 jours en moyenne. Mais la lutte contre cette épidémie progresse. Ainsi,des chercheurs allemands ont réussi àmodéliser la protéase du coronavirus responsable.Cette étape pourrait demain favoriser la mise au point demédicaments empêchant le virus de se propager dansl’organisme. Une autre équipe de Hong-Kongsuggère que les dommages pulmonaires du SRAS pourraientêtre le résultat d’une réponse excessivedu système immunitaire, indépendante du nombre devirus dans l’organisme. L’OMS annonce enfin unerencontre scientifique internationale sur la maladie les 17 et 18juin à Kuala Lumpur, en Malaisie. Source : OMS, DGS, Lancet, Science

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