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  • Rentrée : les bons réflexes à adopter pour lutter contre les poux

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     AFP/Relaxnews
    AFP/Relaxnews Agence de Presse

    Chaque année, plus de 100 millions de personnes dans le monde ont des poux de tête, principalement des enfants.

    Qui dit rentrée dit retour des poux. Or, ces parasites, qui se nourrissent de sang, sont de plus en plus résistants aux traitements. C’est pourquoi il est important d’adopter les bons gestes pour limiter leur propagation et les éliminer, s’ils ont déjà envahi le cuir chevelu de vos enfants.

    Les poux sont des insectes mesurant 2 à 3 mm de long, qui vivent sur le cuir chevelu, où ils pondent leurs œufs. Contrairement à la croyance populaire, ils ne sautent pas. Ils se déplacent entre les cheveux en s’y accrochant grâce à une puissante pince qui termine chacune de leurs six pattes. Ils peuvent vivre un ou deux jours sur le cuir chevelu d’une même personne, en se nourrissant de sang. Mais ils ne survivent pas plus de trois jours hors du cuir chevelu.

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    La présence de poux est souvent détectée grâce aux démangeaisons qu’ils créent chez leur hôte. Mais il est possible d’avoir des poux sans ressentir le moindre symptôme dérangeant. Si vous suspectez que votre enfant a des poux, inspectez son cuir chevelu à la recherche de ces parasites. On les trouve généralement très près du cuir chevelu et de la nuque, ou encore derrière les oreilles. Gardez à l’esprit que les poux rampent très vite, ce qui les rend difficile à voir. Vous pouvez vous aider d’un peigne à dents fines. Privilégiez ceux en métal qui sont plus solides que ceux en plastique. 

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    Des traitements plus ou moins efficaces

    Si votre enfant a bel et bien des poux, il existe une multitude de produits censés lutter contre ces parasites. Mais ils ne sont pas tous aussi efficaces qu’on le pense. Au fil du temps, les poux ont évolué génétiquement pour survivre aux traitements classiques de type malathion ou dérivé des pyréthrines. C’est pourquoi les produits contenant ces insecticides sont en arrêt de commercialisation en France depuis quelques années, selon le site spécialisé vidal.fr

    À l’inverse, on trouve dans le commerce des lotions, crèmes et sprays contenant des substances non insecticides. Ces dernières agissent de façon physique, et non chimique, contre les poux, en les étouffant. Citons, parmi elles, les complexes siliconés huileux (diméthicone et cyclométhicone), l’oxyphthirine ou l’huile de coco. Ces produits sont à utiliser en complément d’un peigne à poux pour enlever les parasites. 

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    Certaines personnes privilégient les remèdes de grand-mère comme la mayonnaise, le jus d'oignon et le vinaigre blanc, ou bien les huiles essentielles, pour se débarrasser des poux. Mais l’efficacité de ces traitements naturels ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique. À noter que les huiles essentielles peuvent provoquer des réactions allergiques sur le cuir chevelu des enfants en bas âge. 

    Limiter le risque de contamination

    Pour plus de précautions, il est important d’inspecter le cuir chevelu de tous les membres de la famille si l'un d’entre eux a des poux. Mais aussi de désinfecter tous les tissus et objets qui auraient pu être infectés par ces parasites. Veillez à laver les draps et les taies d'oreiller ainsi que tout vêtement en contact avec le cuir chevelu ou le cou, en machine à une température supérieure à 50 °C. Les brosses et les peignes doivent être mis à tremper dans une solution insecticide pendant une dizaine de minutes. Ils pourront être réutilisés quelques jours après la désinfection. 

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    Un enfant ayant des poux peut tout à fait aller à l’école ou en crèche, comme le rappelle l’Assurance maladie sur son site. Il est toutefois conseillé de prévenir le personnel enseignant ou de garde pour que des mesures de prévention soient prises. Si votre enfant a des cheveux longs, veillez à les lui attacher pour limiter les risques de contamination. 

    Les parents peuvent vite culpabiliser de voir apparaître des poux sur la tête de leur bambin, mais il n’y a aucune honte à avoir. La présence de ces insectes n’est aucunement liée à un problème d’hygiène. Chaque année, plus de 100 millions de personnes dans le monde ont des poux de tête, selon une étude publiée en 2010 dans le très sérieux New England Journal of Medicine. Les enfants âgés de 3 à 11 ans sont principalement concernés par cette affection bénigne.


    Sources

    ETX Studio

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