Journée mondiale santé sexuelle : ce que les Français aiment (vraiment)

Louise Ballongue Rédactrice web

Plans à trois, bisexualité, sexe numérique... À l’occasion de la Journée internationale de la santé sexuelle le 4 septembre, JOYclub, la communauté en ligne inclusive dédiée à la sex-positivité, a partagé les habitudes et comportements sexuels de sa communauté.

Relations ouvertes, bisexualité et soirées olé olé

Les Français sont-ils aussi "décomplexés" et "audacieux" sur le plan sexuel qu'on ne le dit ? Selon les nouvelles données récoltées par JOYclub, on est tenté de répondre "oui" ! Attention cependant, les membres de cette communauté dédiée aux désirs en tout genre n'est pas forcément représentative de la population française. Elle rémoigne cependant des tendances au sein des aventuriers du plaisir.

• Ainsi, 77 % des membres français.es interrogés s’orientent facilement vers des plans à 3.
• La majorité des membres interviewés (70,2 %) envisagent aussi des "relations ouvertes", autrefois perçues comme marginales. C’est d'ailleurs plus vrai chez les femmes, qui affichent un pourcentage de 56 %.
• Les Français n'ont également pas froid aux yeux lorsqu'il s'agit de bisexualité : 1 homme bisexuel sur 2 est attiré, en plus des femmes et de leur propre sexe, par les femmes trans* (50,8 %), par les hommes trans* (30,8 %) et par les personnes non-binaires (29,6 %). Les femmes bisexuelles tendent, elles, à être plus orientées vers les deux sexes.
• 1/4 des bisexuel.les sont également biromantiques (attiré, sentimentalement, autant par les hommes que par les femmes) : c'est notamment le cas de 28,3 % des femmes et 25,1 % des hommes interrogés.
• Les soirées échangistes, érotiques et BDSM semblent également très appréciées.

Le sexe numérique n'affole pas les Français

Contrairement aux idées reçues, "les jeunes générations sont moins enclines à utiliser Internet pour rechercher des informations sur la sexualité", affirme le communiqué.

À l'inverse, les générations plus âgées, qui n'ont pas grandi avec Internet, s'y tournent davantage pour rechercher des contenus sexuels.

• La Génération Z (moins de 30 ans) "privilégie ainsi YouTube, les discussions entre ami.e.s et s'intéresse aux relations amoureuses, à l'éducation sexuelle, aux sextoys et produits érotiques. Ils.elles montrent cependant moins d'intérêt pour le dating".
• La Génération Y (35-44 ans) s'oriente "vers les blogs, magazines, et échanges avec les ami.e.s. Ils.elles sont les moins intéressé.e.s par les contenus explicites tels que lifestyle swinger, le BDSM et les lives érotiques".
• Enfin, la Génération X (45-54 ans) explore "Facebook, les forums, les communautés en ligne, et les discussions avec les ami.e.s. Ils.elles montrent un intérêt moindre pour les conseils pratiques sexuels, le fétichisme et, comme la Génération Y, pour le BDSM".

Et du côté de l'orgasme ?

Pour 57,3 % des personnes interviewées, l'orgasme est (très) important. Mais presque autant de Français n'y accordent pas d'attention : pour 42,7 % d'entre eux, l'orgasme est (très) peu important.

Les femmes se préoccupent également beaucoup de leurs poils (58,2%), de leur odeur (54,4%) et de leur goût (53,8%) mais beaucoup moins de l'apparence de leur vulve (23,3%).

Des soins autour de la zone intime, qui sont essentiels pour bon nombre de Français : plus de 7 partenaires sur 10 n’apprécient pas les poils lors d’un cunnilingus.

Quant aux liquides corporels, surprise : 55,3 % des donneurs en profitent pour eux-mêmes tandis que 65 % d'entre eux les partagent volontiers avec leur partenaire... en l'embrassant !

Enfin, certains vont même plus loin en mêlant liquide glacé et plaisir intime... Ils sont ainsi 62,3 %, à déguster leur crème glacée en pratiquant un cunnilingus.

De quoi se rafraîchir en cette chaude rentrée !