La masturbation réduit le risque de cancer de la prostate, selon un expert. Prenez votre santé en main !
Pour réduire votre risque de cancer de la prostate, il est possible de vous prendre en main. Selon différents scientifiques, la masturbation serait un moyen efficace de protection contre la maladie. Un effet préventif confirmé par plusieurs études.
Faire du sport, manger équilibré ou éviter les toxiques, comme l'alcool ou le tabac, sont des conseils courants pour éviter les cancers. Dans le cas du cancer de la prostate, il y a un conseil supplémentaire qui peut être donné aux hommes : se masturber.
La masturbation peut aider à éviter le cancer de la prostate
Dans un article pour The Conversation, le Dr Daniel Kelly avance que l’éjaculation fréquente "ne fait aucun mal" et "qu’elle doit faire doit faire partie du mode de vie sain d’un homme".
Selon lui, différentes études ont amené les preuves qu’une éjaculation fréquente était bénéfique pour éviter le cancer de la prostate. En 2016, une étude de l’Université d’Harvard chiffrait même cette donnée, estimant que "les hommes qui éjaculaient 21 fois par mois étaient jusqu’à un tiers moins susceptibles d’être frappés par la maladie, par rapport aux hommes qui ne le faisaient qu’entre quatre et sept fois par mois", les résultats étant valables pour toutes les éjaculations, peu importe si un homme atteignait un orgasme par la masturbation ou par un rapport sexuel.
Un mécanisme qui n’est pas compris des scientifiques
Si les experts avancent cette conclusion, ils ne sont, en revanche, pas capable d’en comprendre les mécanismes. D’après le Dr Kelly, "bien que les mécanismes ne soient pas complètement compris, ces études cadrent avec l'idée selon laquelle l'éjaculation peut réduire le cancer de la prostate en diminuant la concentration de toxines et de structures cristallines qui peuvent s'accumuler dans la prostate et potentiellement provoquer des tumeurs".
En plus, "l'éjaculation peut modifier la réponse immunitaire au sein de la prostate, réduisant ainsi l'inflammation – un facteur de risque connu pour le développement du cancer – ou en augmentant les défenses immunitaires contre les cellules tumorales" ajoute le médecin.
Enfin, "en réduisant la tension psychologique, l'éjaculation peut diminuer l'activité du système nerveux, ce qui empêche certaines cellules de la prostate de se diviser trop rapidement et augmente le risque qu'elles deviennent cancéreuses".
Le cancer de la prostate touche près de 60 000 personnes chaque année en France
Avec près de 60 000 cas diagnostiqués en France en 20218, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme. Rare avant l’âge de 50 ans, son incidence augmente progressivement par la suite. L’âge moyen de détection est de 70 ans.
"Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne" peut-on lire sur le site internet de l’Institut national du cancer.
La majorité des cancers sont des adénocarcinomes (90 %) et les antécédents familiaux constituent un facteur de risque de développer la maladie.