1 personne sur 4 préfère regarder Netflix au lieu de faire l'amour
Les experts du Wall Street Journal publient les résultats d'un sondage révélant qu'une personne sur quatre préférerait regarder un programme Netflix plutôt que de faire l'amour avec leur partenaire et pointent du doigt leur responsabilité face à la baisse du taux de natalité aux USA.
Après le manque de sommeil, une étude relayée par le Wall Street Journal pointe les effets négatifs de Netflix sur la libido des couples. Face à la baisse du taux de natalité aux Etats-Unis, le média avait déjà pointé la plateforme de vidéos à la demande en streaming du doigt et a donc décidé de mener un petit sondage pour étayer leurs propos.
36% des 18-38 ans préfère Netflix au sexe
Depuis sa mise en place, Netflix a littéralement réinventé les soirées. Fini les "qu’est-ce qu’on regarde à la TV ce soir ?", maintenant c’est "qu’est-ce qu’on regarde sur Netflix ?". Finies les soirées romantiques restaurants et cinéma, on reste à deux en pyjama sous un plaid et on dévore des saisons entières de séries TV ou de films en tout genre… et c’est tout. Selon les résultats, de ce sondage mené auprès de 1000 personnes (un échantillon assez faible pour en tirer des conclusions) aux Etats-Unis, 1 personne sondée sur 4 a répondu préférer regarder un programme en streaming plutôt que de faire l’amour. L’engouement pour les programmes streaming serait tel qu’il prendrait le dessus sur tout.
La réponse cinglante de Netflix
Pour la tranche des 18-36 ans la préférence pour Netflix monte à 36%. Selon le Wall Street Journal, "certains jeunes couples qualifient la plateforme streaming de nouveau contraceptif". Dans leurs articles, les auteurs relatent le témoignage d’une jeune femme de 31 ans racontant qu’elle et son mari souhaitent avoir un autre enfant, mais dans 25% des cas ils préfèrent passer leur soirée à regarder Netflix avec un verre de vin et finissent toujours pas s’endormir. Pas vraiment ravi d’être ainsi pris pour cible, Netflix a insisté n’avoir aucune visée "répréhensible" en ce qui concerne le taux de natalité du pays. "Nous sommes fiers de faire partie de l’esprit culturel moderne, mais obtenir la responsabilité de la baisse de vie sexuelle est au-delà de nos capacités de programmation."