Les secrets du fantasme enfin dévoilés
Une étude montre que nos fantasmes diffèrent selon notre personnalité, notre sexe et surtout notre âge.
L’univers du fantasme reste un territoire difficile à percer. Pourtant, le Dr. Lehmiller dans son livre "Tell me what you want :the science of sexual desire and how it can help you improve your sex life" (en français "Dis moi ce que tu veux : la science du désir sexuel et comment cela peut aider à améliorer la vie sexuelle") lève le voile sur le désir humain. Lors de son étude, 4 000 américains âgés entre 18 et 87 ans se sont prêtés au jeu d’un test regroupant 369 questions basées sur leurs fantasmes sexuels.
Première information : 97% des sondés avouent avoir des fantasmes. Le professeur de psychologie vient ensuite à identifier sept thématiques majeures du fantasme :
Le sexe en groupe
Le pouvoir
Le contrôle ou le sexe brut (incluant le bondage et tout ce qui ressemble de près ou de loin à du sado-masochisme)
Les nouvelles expériences taboues (le voyeurisme, le fétichisme et l’exhibitionnisme)
La polygamie
La passion
La romance
La flexibilité érotique, comme l’homo-érotisme (le désir entre personnes du même sexe, sans passage à l'acte sexuel).
Autre axe à ne pas négliger, les hommes et les femmes n’auraient pas les mêmes fantasmes. La gent masculine aurait déclaré avoir besoin d’un élément affectif. Ils ont ainsi besoin de se sentir désiré, de se sentir compétent sexuellement, voire même irrésistible pour fantasmer. Alors que l’imagination des femmes se base plus sur du bondage, du sadomasochisme et de la contrainte (en tant que dominatrice ou soumise).
La personnalité influerait sur les fantasmes, les personnes extraverties auraient tendance à apprécier le sexe de groupe et la polygamie. Au contraire, les plus timides fantasmeraient sur tout ce qui est tabou. Enfin, l’âge aiguillerait les plaisirs de l’inconscient. Les plus jeunes auraient tendance à construire des scénarii impliquant passion et romance. Les plus âgés, eux, familiers de la monogamie et des relations de couple, s’intéresseraient à l’échangisme (plus on est de fous, plus on rit).
À noter que les hommes d’un certain âge seraient de plus en plus excités par des relations homo-érotiques.