La variole aviaire
La variole aviaire est une maladie virale dont le pronostic est variable en fonction de la forme qu'elle revêt. Elle peut infecter de nombreux oiseaux et volailles. Elle est surtout à redouter pendant les saisons chaudes.
Symptômes de la variole aviaire
Après une courte phase d'incubation, la maladie se déclare. Elle peut revêtir trois formes (deux principales) pouvant exister soit séparément, soit simultanément :
- La forme cutanée est caractérisée par l'apparition de pustules et de vésicules appelées "poquettes". Elles se situent principalement aux commissures du bec, aux paupières, et/ou sur les pattes. On en trouve également aux barbillons et sur la crête chez les oiseaux qui en portent. Ces pustules évoluent plus ou moins rapidement en lésions croûteuses. Dans cette forme de la maladie, le taux de mortalité est relativement faible et la guérison survient spontanément en un mois environ et sans laisser de séquelles ;
- La forme diphtérique se caractérise par une congestion des paupières et par l'apparition de fausses membranes adhérentes à l'intérieur du bec. Il s'en dégage une odeur nauséabonde. Ces dernières provoquent des difficultés respiratoires de plus en plus importantes, accompagnées d'une conjonctivite et d'une rhinite. La mortalité, possible par asphyxie ou par l'impossibilité de se nourrir, est généralement faible. Elle peut néanmoins dans certains cas être à l'inverse très élevée et atteindre 100 % en 2 à 3 jours.
- Il existe une forme suraiguë entraînant une mortalité brutale, notamment chez le canari.
Causes de la variole aviaire
La variole aviaire est provoquée par un poxvirus (avipox virus). La transmission se fait essentiellement par l'intermédiaire des muqueuses ou par des lésions cutanées représentant une voie d'entrée pour le virus. Les moustiques ont également été incriminés dans la transmission de la maladie.
Traitements et prévention de la variole aviaire
Aucun traitement n'est possible pour la forme diphtérique. Il faut dans la mesure du possible détacher les fausses membranes en prenant bien garde de ne pas faire saigner l'animal. La prise d'antibiotiques permet de combattre les surinfections et l'administration de vitamines permet d'aider les malades à lutter contre les infections. Dans la forme cutanée, en plus de l'antibiothérapie générale, un traitement local peut être appliqué sur les poquettes.
La vaccination est le seul moyen d'assurer une prophylaxie efficace contre la variole aviaire.