Le bébé de la semaine
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bebe semaine aidan

L’histoire de la naissance de Clémentine par beauprenompourbebe

La naissance de mon fils Aidan était prévue aux alentours du 6 novembre 2006, mais il a décidé qu'il était temps de sortir et voir le monde à 3 heures du matin le samedi 14 octobre 2006. Je dormais depuis 1 heure à peine lorsque je me réveille en sursaut car je n'arrive pas a me retenir de faire pipi. Je descends les marches 4 à 4 et me rue aux toilettes, mais là, rien. L'idée que je suis en train de perdre les eaux m'effleure l'esprit, mais comme la date prévue de l'accouchement n'est pas avant 3 semaines et 2 jours, je ne m'attarde pas dessus. Je prends une petite douche vite fait, et je décide de remonter me coucher. Mais voilà, sur le chemin je continue de “fuir“. Alors là c'est certain, je sais que je vais rencontrer mon fils dans les heures, voire les jours qui viennent.

Je m'empare du téléphone et me rends encore une fois aux toilettes. J'appelle mon homme qui était sorti avec son cousin, qui nous rendait une petite visite. Et la je me dis “Voilà un coup de téléphone qui va changer sa vie !“ J'ai cru qu'il allait avoir une attaque cardiaque au bout du fil. Il s'est dépêché de rentrer, pendant que je prends une autre douche. Il appelle un taxi et je finis de faire mon sac, très calmement.

Vers 4h20 du matin nous sommes à la maternité. Je suis très sereine, je n'ai aucune contraction, lui est extrêmement stressé. Ils m'examinent et me disent que oui, j'ai bien perdu les eaux. “Ah ben merci, au cas où j'en douterais encore...“
Ils doivent me garder et voir comment les choses évoluent dans les heures qui viennent, mais il est possible que ça dure jusqu'à lundi comme ça. (Chouette!)

A 6 h je suis conduite à ma chambre, que je partage avec 3 autres femmes, les lits étant séparés par des rideaux. Impossible de dormir, la femme a coté de moi ronfle tellement fort que l'on croirait que les murs vont s'écrouler.

Vers 7h15 je commence à avoir de légères contractions, qui ne mettront pas longtemps à se faire très douloureuses. La sage-femme me dit presque avec dédain que ça va empirer, et que comme ce n'est que mon premier bébé ça va certainement durer longtemps.
A 15h je me dis que quelque chose n'est pas normal alors je prie la sage-femme de m'examiner, ça fait trop mal. Elle vient m'examiner avec une de ses collègues et me lance ce regard qui dit “qu'est ce que tu crois ? Que c'est déjà l'heure ?“ Mais là, stoïque “8 cm“. Et mon homme et les deux femmes “Quoi ?“

Là c'est la panique, on me descend en salle de travail en quatrième vitesse. Pas le temps pour la piscine, dommage, je voulais essayer. Pas le temps pour la péridurale, de toute façon je n'en voulais pas. Elles me collent le gaz et air dans la bouche sans me demander mon avis. Puis la plus adorable des sage-femmes arrive et prend le relais, son nom est Karen. Elle est douce et m'explique bien tout ce qui se passe, alors je me sens plus en confiance.
Je ne sais plus quelle heure il est, mais elle me dit que je peux pousser, alors je pousse. J'ai cru ne jamais pouvoir la faire sortir, cette petite crevette ! C'est tellement difficile, le passage sous l'os !
Et à 17h25 , Aidan est dans mes bras. Je pleure. Il est enfin là, si petit et tout blanc. :) Mon homme verse une larme aussi, même s'il vous dira le contraire.

Apres lui avoir donné le sein et l'avoir câliné pendant 2h30, je me lève tant bien que mal et vais prendre une douche. Aie aie, ça fait mal! :) Je n'ai pas eu de points, seulement quelques égratignures, pas plaisant quand je dois faire pipi !

Nous sommes sortis de la maternité le mardi. Aidan ne pesait que 2.220 kg, en France on ne m'aurait jamais laissé sortir avec un si petit bébé, mais heureusement, depuis tout va bien. C'est maintenant un grand garçon de 6 mois, beau comme tout, que j'aime follement.

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