Le bébé de la semaine
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bebe semaine corantine

L’histoire de la naissance de Corantine par Maelacamb

La date prévue de l’accouchement était le 18 octobre 2006 (jour de mon anniversaire) mais ma petite chipie ne souhaitait pas montrer le bout de son nez. Le gynécologue me donne donc rendez-vous pour le lendemain soir (donc le 19 octobre à 20h) afin de déclencher tout ça...

20h : Arrivée à la maternité afin que le gynécologue puisse me mettre un gel permettant de faire mûrir le col et ainsi provoquer le début du travail pour le lendemain matin. Je suis donc accueillie par une sage-femme et suis allée m'installer dans une salle pendant que le futur papa (Victor) se faisait beau avec sa blouse bleu et ses chaussons en plastique. Armée d'un monitoring, j'ai attendu l'arrivée du gynéco avec beaucoup de stress. 30 minutes plus tard, le voilà enfin. En quelques minutes, le gel est posé. Et là, il m'annonce que je vais avoir des contractions mais que je ne dois pas me faire de fausses joies : elles ne dureront pas, juste 1 ou 2 heures. Le vrai travail ne doit pas commencer avant minimum 10h après la pose du gel. Quelques minutes après le départ du gynéco, les contractions ont commencé à se manifester mais sans plus, quelques tiraillements dans les reins. Au bout de deux, direction la chambre pour la nuit. donc à 23h.

23h : La sage-femme vient me chercher pour m'emmener dans ma chambre. Comme j'étais venue à jeun, Victor et moi, nous nous sommes partagé un plateau repas avant d'essayer de nous endormir. Par contre, les contractions que j'avais commencé à avoir dans la salle de travail ne se sont pas estompées. Bizarre...

00h00 : Aïe, aïe, aïe!! Mes reins me font souffrir. J'ai beau me tortiller dans tous les sens, m'asseoir, me lever, souffler tranquillement pour me détendre. Rien n'y fait. Je prends donc mon mal en patience malgré des contractions très rapprochées. Après 2h à me tortiller dans le lit et des contractions toutes les 2 minutes à peine, je réveille Victor (qui dormait depuis peu). Je ne me sens pas bien et regrette d'avoir pris un repas (si vous voyez ce que je veux dire).

02h00 : Les choses ne vont pas en s'arrangeant. Bon allez, j'appelle une infirmière pour lui dire que ça ne va pas du tout. Celle-ci part donc chercher la sage-femme devant s'occuper de mon accouchement. Après avoir regardé mon col, elle me dit : “Eh bien cette petite puce est pressée, il est temps de descendre en salle de travail, vous êtes à 2 cm.“ Très surprise!! (moi qui pensais dormir un peu avant tout ça...). Je descends donc en chaise roulante. Arrivée dans la salle de travail, monitoring et perfusion sont installés. C'est marrant, je ne me souviens pas avoir été stressé. Victor peut enfin rentrer dans la salle (par contre, lui, le stresse se lit sur son visage).

02h30 : L'anesthésiste fait son entrée un peu mal luné (désolé de vous réveiller mais bon, j'ai pas choisi l'heure). La première piqûre, pour l'anesthésie locale m'a fait très mal et j'ai donc bougé. Oups...! Désolé. Apparemment, l'ayant raté, il me repique une seconde fois mais sans me prévenir et en plus pendant une contraction, j'ai donc à nouveau bougé en sursautant. Ce qui n'a pas plu à l'anesthésiste (je ne sais pas vous, mais moi je trouve qu'ils ne sont vraiment pas sympas ces anesthésistes). Enfin, ça y est la péridurale est installée, y'a plus qu'à attendre. Malheureusement, la péridurale ne marche que sur le devant et mes reins me font incroyablement souffrir. Armée d'une poire pour me réinjecter des doses d'anesthésie au cas où, j'appuie donc sur le bouton mais rien n'y fait. J'en parle donc à la sage-femme qui me dit qu'en fait, comme c'est un travail déclenché, mes reins me feront toujours mal. ça promet...

04h00 : Victor est installé dans un coin de la pièce et patiente lui aussi comme il peut. La sage-femme regarde mon col : “eh bien, on avance à grands pas: déjà 6 cm mais ma crevette ne descend pas. Je suis obligée de me mettre sur mon côté gauche et ne peut plus bouger. En 1h30, ma puce est bien descendue et l'envie de pousser est de plus en plus forte.

05h20 : La sage-femme part appeler le gynécologue (lui qui pensait ne pas venir cette nuit mais le lendemain matin...) et installe les étriers. 10 mn plus tard, le gynéco fait son entrée.

05h30 : Et là, tout est allé très vite. Très détendue, c'est parti pour pousser. Je ne ressens plus aucune douleur car pousser permet de soulager les contractions.

05h43 : Un petit cri se fait entendre. Notre crevette est là ! Et c'est vrai. Quand on a son bébé sur soi, on oublie la douleur que l'on a ressenti pendant toutes ces heures. Une tétée de bienvenue et l'on est tous les trois sur un petit nuage... Suite à son arrivée, je suis incapable de vous dires ce qui s'est passé, je n'avais plus de yeux que pour ma puce...

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